L'ozone et le dioxyde d'azote (NO2) restent deux polluants à surveiller en Auvergne-Rhône-Alpes. En revanche, les valeurs limites règlementaires pour les particules PM10 et PM2,5 ont été respectées en 2018 pour la deuxième année consécutive. Tels sont les constats dressés par Atmo Auvergne-Rhône-Alpes. L'association agréée pour la surveillance de l'air a publié son bilan (1) , lundi 15 avril.
Atmo Auvergne-Rhône-Alpes explique que la pollution à l'ozone "connait une forte hausse sur ces deux dernières années". En l'occurrence, l'association agréée note une progression de 27 % de la pollution à l'ozone sur dix ans. Une hausse essentiellement enregistrée depuis 2016. Plus de 3,3 millions de personnes ont été exposées en 2018, dans les zones périurbaines, rurales et dans les zones d'altitude. Quant au dioxyde d'azote, il pose encore problème, "essentiellement sur des zones à proximité du trafic". L'association agréée signale que 18.400 personnes ont été affectées. Les territoires les plus exposés sont les grandes agglomérations, les zones près des grandes voiries et les centres-villes.
Enfin, si les seuils règlementaires sont respectés pour les particules, ce n'est pas le cas des seuils sanitaires recommandés par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). La valeur préconisée par l'OMS pour les PM2,5 est largement dépassée, avec plus de 3 millions d'habitants exposés, explique l'association agréée. Les zones problématiques sont principalement les agglomérations lyonnaise et grenobloise, ainsi que certaines vallées alpines (la vallée de l'Arve, en particulier pour les PM10).
