Le gouvernement a finalement mis en consultation (1) jusqu'au 16 novembre deux arrêtés attendus qui concernent la lutte contre la pollution lumineuse : un arrêté qui fixe la liste et le périmètre des sites d'observation astronomique exceptionnels (2) et un arrêté relatif à la prévention, la réduction et la limitation des nuisances lumineuses (3) .
Une première étape dans la réduction de ces nuisances avait été franchie en juillet 2011 avec la publication d'un décret d'application de la loi Grenelle 2. Ce dernier fixait la liste des installations lumineuses à encadrer. Depuis, les arrêtés d'applications sur les limitations et prescriptions techniques se faisaient attendre. Pour tenter de faire bouger les choses, en avril 2017, l'association France Nature Environnement (FNE) et la Fédération Rhône-Alpes de protection de la nature (FRAPNA) avaient déposé un recours auprès du Conseil d'Etat. Ce dernier a rendu sa décision en mars dernier et donné 9 mois au gouvernement pour se mettre en règle. C'est désormais chose faite.
L'arrêté sur les sites d'observation astronomique exceptionnels comprend 13 lieux (4) . Le périmètre autour des sites est fixé à un cercle de 10 kilomètres de rayon. Le second arrêté encadre la conception et le fonctionnement de différents types d'éclairage : extérieur destiné à favoriser la sécurité des déplacements sur l'espace public et privé, de mise en lumière du patrimoine, du cadre bâti ainsi que les parcs et jardins, des équipements sportifs de plein air ou découvrables, des bâtiments non résidentiels, des parcs de stationnement non couverts ou semi couverts, événementiel, des chantiers en extérieur.
Les prescriptions sont adaptées en fonction de l'implantation des installations : en agglomération, hors agglomération, dans les espaces naturels ou dans les sites d'observation astronomique.