
© Écominéro
Michel André, directeur général de Cemex Matériaux Europe de l'Ouest, a été nommé président d'Écominéro, un des éco-organismes candidats à l'agrément pour la filière de responsabilité élargie du producteur (REP) couvrant les produits et les matériaux de construction du secteur du bâtiment (PMCB).
Diplômé de l'Edhec en 1993, Michel André a intégré Lafarge en 1999. Il y a exercé plusieurs postes de direction entre 2002 et 2005. Il rejoint, ensuite, le cimentier mexicain Cemex pour y prendre la présidence de la branche française (en 2010), puis britannique (en 2017). En 2019, il devient directeur général de Cemex Matériaux Europe de l'Ouest.
Parallèlement, Michel André a eu tenu plusieurs rôles clé à l'Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction (Unicem), la fédération professionnelle à l'origine d'Écominéro : à partir de 2012, il a présidé la commission développement durable. En 2015, il est devenu vice-président délégué, puis président de 2015 à 2018.
Écominéro postule pour la gestion des inertes
Écominéro a été lancé par les fabricants de produits ou matériaux de construction d'origine minérale pour répondre aux obligations de la REP. L'éco-organisme va solliciter un agrément pour les déchets inertes, « pour permettre à tout détenteur de déchets inertes, particulier ou professionnel, de se défaire gratuitement de ses déchets triés issus de travaux de construction, rénovation ou démolition ».
L'éco-organisme se fixe six objectifs : participer à la prévention et la réduction des dépôts sauvages ; faciliter l'accès à l'information sur le maillage territorial et la localisation des points de reprise des déchets inertes du bâtiment ; favoriser la réduction, le réemploi et le recyclage des déchets inertes du bâtiment en accompagnant les évolutions des acteurs ; contribuer au développement des emplois et compétences liés au recyclage des inertes ; contribuer à l'écoconception (allongement de la durée de vie des bâtiments) et au développement des solutions minérales « durables » ; promouvoir les démarches de « responsabilité sociale de l'entreprise ».