Le gouvernement a annoncé, ce 22 septembre, les treize premières mesures retenues lors des Assises du bâtiment et des travaux publics pour soutenir le secteur. Parmi elles figurent des dispositions pour simplifier et améliorer la mise en œuvre des obligations réglementaires et écologiques pesant sur les entreprises. Devant la presse, Olivier Klein, ministre délégué chargé de la Ville et du Logement, a annoncé la prolongation au-delà du 31 décembre 2022 de l'expérimentation de la certification dite « chantier par chantier » du label Reconnu garant de l'environnement (RGE). Lancée en janvier 2021, cette qualification permet aux artisans souhaitant obtenir la mention RGE, et justifiant d'au moins deux ans d'activité, d'effectuer des travaux de rénovation énergétique éligibles aux aides publiques (MaPrimeRénov', écoprêt à taux zéro (éco-PTZ), certificats d'économies d'énergie (CEE), etc.).
Autre mesure annoncée : l'offre globale de rénovation énergétique performante sera renforcée par un appel d'offres spécifique au plan France 2030 qui sera doté de 30 millions d'euros. « Il y a une massification sur laquelle on avance, je crois, efficacement, avec le soutien de France Rénov' et de MaPrimeRénov', mais il faut aller aussi plus loin sur le résultat énergétique. Il faut que la somme des gestes [de travaux] permette d'atteindre un bon niveau de performance énergétique », a ajouté Olivier Klein.
Le gouvernement va également lancer une concertation sur la mise en place d'un « carbone-score des matériaux » s'inscrivant dans la démarche de la réglementation environnementale RE 2020 des bâtiments neufs, a précisé le ministre. « C'est une poursuite des travaux sur les fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) [des produits de construction, ndlr] », qui sont recensées dans la base nationale de données Inies.