L'annexe VII du règlement Reach fait l'objet d'une nouvelle modification par un règlement publiée mercredi 21 septembre au Journal officiel de l'UE. Cette annexe porte sur les informations exigées pour l'enregistrement des substances fabriquées ou importées en quantités égales ou supérieures à 1 tonne.
Les modifications apportées visent à autoriser des méthodes d'essai de substitution aux études in vivo jusque là seules admises pour la production d'informations sur la sensibilisation cutanée des substances. L'objectif ? Réduire l'expérimentation animale. Le règlement Reach prévoit en effet que les méthodes d'essai sont "régulièrement revues et améliorées en vue de réduire les essais sur des animaux vertébrés et le nombre d'animaux utilisés".
Les méthodes in vitro/in chimico admises doivent permettre d'obtenir des informations sur chacun des trois éléments clés suivants de la sensibilisation cutanée : interaction moléculaire avec les protéines de la peau, réaction inflammatoire dans les kératinocytes, activation des cellules dendritiques. Le règlement prévoit toutefois que si des informations portant sur un ou deux de ces événements clés permettent déjà la classification et l'évaluation des risques des substances, des études portant sur les autres événements clés ne doivent pas nécessairement être réalisées.
Une étude in vivo ne doit être réalisée que si les méthodes d'essai in vitro/in chimico admises ne sont pas applicables ou si les résultats de ces études ne permettent pas de procéder à la classification et à l'évaluation des risques. L'essai de stimulation locale des ganglions lymphatiques de murins (ELGL) reste la méthode privilégiée pour les essais in vivo.