"Nous avons constaté que la directive de l'UE de 2007 sur les inondations avait, dans l'ensemble, produit des effets positifs, mais que les plans de mise en oeuvre présentaient des faiblesses en ce qui concerne l'affectation des fonds", a résumé Phil Wynn Owen, membre de la Cour des comptes responsable du rapport sur les effets de la Directive.
Parmi les points positifs constatés : la normalisation de la définition des risques d'inondation et des progrès réalisés pour les évaluer.
Outre l'affectation des fonds, la Cour des comptes européenne a également mis en lumière différents manques parmi les Etats membres. Ainsi, l'intégration des projets d'infrastructures vertes pour réduire les risques d'inondation devraient plus être prise en compte. Le rapport souligne également des efforts à faire pour mieux intégrer le changement climatique, recourir à des systèmes d'assurance contre les inondations et de la planification de l'occupation des sols dans la gestion des risques d'inondation. "Les États membres visités n'étaient pas en mesure de prendre en considération l'impact du changement climatique sur l'ampleur, la fréquence et la localisation des inondations, regrette la Cour des comptes. De plus, ils ont généralement utilisé des données historiques, avec le risque de ne pouvoir prévoir les conditions météorologiques futures ou les éventuels changements dans la fréquence et l'intensité des inondations".
Un rapport de la Commission au Parlement européen et au Conseil, sur la mise en oeuvre de la directive sur les inondations devrait venir compléter ce premier rapport au plus tard en décembre.
