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Solaire flottant : « Pour cette carrière en fin d'exploitation, c'est la meilleure reconversion possible »

La société RES vient d'obtenir le permis de construire pour une centrale solaire flottante de 65 MW de puissance. Elle sera située sur une carrière en fin d'exploitation. Détail du projet avec Arnaud Goupil, responsable projets solaires chez RES France.

Entretien  |  Energie  |    |  F. Roussel

La chasse au foncier est un enjeu majeur pour les développeurs de centrales solaires. Or, le foncier de qualité se raréfie et la production d'énergie entre en concurrence avec d'autres usages. Les développeurs misent donc sur de nouveaux types d'implantation. Posé sur des plans d'eau, le solaire flottant ouvre de nouvelles possibilités. L'objectif est d'utiliser une surface déjà conquise pour un autre usage. Retenues collinaires, gravières en eau, canaux, le potentiel en France pourrait être de 10 GW, mais il va falloir cibler les sites qui s'y prêtent le mieux.

La société RES, par exemple, vient d'obtenir le permis de construire de la plus grande centrale solaire flottante de France autorisée à ce jour. D'une capacité de 65,5 MW, elle se trouvera en Haute-Marne et sera composée de plusieurs îlots répartis sur un site de 127 hectares d'anciennes gravières, dont l'exploitation a pris fin en 2020. L'option solaire a très vite séduit le propriétaire, les Établissements Blandin : « Cette solution permet de préserver la faune et la flore qui se sont établies depuis quarante ans. Pour aller plus loin dans notre démarche, une convention a même été signée avec la société RES afin de préserver davantage certains secteurs de toute activité industrielle pendant les trente prochaines années », explique Francis Blandin, président des Établissements Blandin. L'Union nationale des industries de carrières et des matériaux de construction y voit une opportunité intéressante : « L'émergence de projets solaires flottants et terrestres élargit encore le champ des possibles de l'après-carrière. Ce type de projet permet notamment de maintenir une activité économique dans nos territoires », déclare Rémy Moroni, président de l'Unicem Grand Est.

Détails et présentation du projet et de ses enjeux avec Arnaud Goupil, responsable projets solaires chez RES France, rencontré à l'occasion du salon Pollutec.

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