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Actu-Environnement

Assainissement : le SIAAP met en oeuvre l'ultrafiltration membranaire en Seine-Saint-Denis

Située au Blanc-Mesnil, Seine-Morée est la dernière usine mise en service par le SIAAP. Le syndicat poursuit la répartition des effluents de l'agglomération parisienne pour décharger la plus grosse station d'épuration d'Ile-de-France, Seine aval.

Reportage vidéo  |  Eau  |    |  M. Sader

Elle traite les eaux résiduaires urbaines de six communes de Seine-Saint-Denis, l'usine Seine Morée gérée par le SIAAP, le syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne, est en cours de mise en service. Sa particularité ? La dépollution par ultrafiltration membranaire, un procédé qui lui permet d'obtenir une eau conforme aux futures normes de la Directive Cadre sur l'Eau.

Pour obtenir un traitement membranaire performant, une étape supplémentaire a du être rajoutée en amont : le tamisage. Il intervient après le dégrillage et la décantation et permet de bloquer tous les refus d'une taille supérieure ou égale à 1 mm qui pourraient poser des problèmes de dégradation pour la filtration membranaire. Cette dernière intervient pour sa part en fin de process. Le résultat ? Une eau débarrassée de 99% des matières en suspension, 95% des pollutions carbonées, 97% des pollutions phosphorées et 70% des pollutions azotées avec un recours minimum aux réactifs chimiques. L'eau qui en ressort est de qualité eau de baignade.

D'une capacité de 53.000 m3 par temps sec, Seine Morée contribue à améliorer la qualité biologique de la Seine. Mais elle a surtout été conçue pour réduire la charge de Seine aval, la deuxième plus grande station d'épuration au monde qui gérait tous les effluents de l'agglomération parisienne. Le SIAAP qui poursuit une stratégie de réduction des nuisances a déjà construit plusieurs unités (usines de Valenton (94), Colombes (92), Seine Grésillons (78)) pour décharger le mastodonte situé à Achères dans les Yvelines.

Reste qu'aucune d'entre elles n'est équipée d'installations capables d'éliminer les micropolluants comme les résidus médicamenteux. Le SIAAP est actuellement en phase de recherches sur la question. "Aujourd'hui pour des stations qui traitent d'aussi gros débits nous n'avons pas la capacité de traiter ces micropolluants. D'abord parce qu'on ne connaît pas la meilleure façon de les éliminer et d'autre part parce que des traitements comme l'ozonation sont à notre échelle beaucoup trop grands et très couteux", estime Jean-Pierre Bouvet, directeur du site Seine amont.

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