L'étiquette A-G apposée sur les appareils électroménagers permet aux consommateurs d'être informés de la consommation énergétique et donc des coûts de fonctionnement du produit. La Commission européenne a proposé en novembre 2008 d'étendre le champ d'application de l'étiquetage énergétique et de durcir les critères d'attribution des classes hautes des produits déjà concernés par l'étiquetage afin de prendre en compte les évolutions techniques observées. Au lieu de conserver son principe de classement allant de A à G où A indique ce qu'il y a de plus efficace sur le marché, la Commission envisage ainsi la création de nouvelles classes au-dessus de A : A1, A2, A3…
Alors que les Etats membres de l'UE, réunis le 30 mars dernier, avaient donné le feu vert à la proposition de la Commission, les députés de la commission Industrie estiment que ce nouvel étiquetage ajoute à la confusion quant à savoir si la classe A représente un produit efficace énergétiquement ou non. Une position partagée par les organisations de consommateurs européennes - le BEUC et l'ANEC – qui jugent ce nouvel étiquetage à la fois trompeur et confus et estiment qu'il ne va pas faciliter les choix durables pour les consommateurs.
Les membres de la commission Industrie ont appelé les députés européens à voter contre ce projet lors de la prochaine session plénière, prévue du 4 au 7 mai.
Article publié le 24 avril 2009