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Actu-Environnement

Près de 400 élus mobilisés pour les abeilles

Lancé en mai 2009, à l'initiative notamment de l'Union nationale de l'Apiculture Française (Unaf) et d'Agir pour l'Environnement, le Comité de soutien des élus rassemble désormais plus de 200 élus franciliens et 186 parlementaires ayant signé la Charte de soutien aux abeilles et aux apiculteurs.

A l'occasion de la clôture de la Semaine Sans Pesticides, le Comité de soutien des Elus à l'Abeille et aux Apiculteurs, rassemblé le 30 mars à l'Assemblée nationale, a souligné ''la nécessité de protéger l'abeille, et plus généralement l'ensemble de la biodiversité des insectes pollinisateurs qui est menacé''.

En France, depuis 1995, ''près de 30 % des colonies d'abeilles disparaissent chaque année'', selon l'Unaf. Les 400 élus signataires de la charte, s'engagent notamment ''à ne plus utiliser de produits phytosanitaires toxiques pour les abeilles dans les espaces verts de leurs collectivités, à ne pas favoriser la mise en culture de plantes génétiquement modifiées, et à promouvoir une agriculture réellement respectueuse de l'environnement''.

Le comité de soutien des Elus à l'Abeille et aux Apiculteurs a également été lancé à l'initiative de la Ligue Pour la Protection des Oiseaux (LPO), du Mouvement pour les Droits et le Respect des Générations Futures (MDRGF) et de Natureparif.

Réactions4 réactions à cet article

louable intention

Louable intention et efforts aussi nécessaires qu'insuffisants en ce moment car le problème principal vient d'ailleurs et il est trop important pour ne s'occuper que des sentinelles de l'environnement : entretenir ou réparer une alarme n'arrête pas l'incendie !!!

cielnature | 30 mars 2010 à 21h22 Signaler un contenu inapproprié
Protection des plantes nectarifères!!!

Cette charte est un début de réponse à la sauvegarde des abeilles françaises... Mais encore faut-il que les plantes pollinifères et nectarifères soient elles aussi sauvegardées!
Pour rappel, le développement de l'agriculture et de l'urbanisme ont contraint les élus à céder les terres arables dénuées de fonctions anthropiques à ces activités. En extrapolant, Les seuls lieux d'exploitation de nectar et/ou de pollen qui subsistent encore, sont les zones naturelles protégées et les jachères quand les plantes messicoles arrivent encore à pousser avec les produits chimiques présents dans les terres cultivées.
Ils restent encore des zones non exploitées, qui sont non exploitables et des lieux de refuge pour les plantes : les bords de route. Les volontés de propreté et d'une herbe rase empêchent à l'heure actuelle aux plantes de se développer librement. L'application d'une fauche tardive (après floraison et fructification) au delà de la bande de sécurité (1 à 1,5m de part et d'autre du bitume, régulièrement fauchée à des fins de sécurité routière)permettrait le développement des plantes mellifères et nectarifères, ainsi que leur exploitation par les abeilles et autres espèces floricoles.
Afin de contribuer au mieux à la sauvegarde des abeilles, n'aurait-il pas fallu penser à l'écosystème dans lequel elles s'insèrent avec leurs interactions directes et indirectes ?...

polux | 31 mars 2010 à 10h02 Signaler un contenu inapproprié
LES ABEILLES N ONT PAS BESOIN DU BRUIT DES ELUS

Faut-il que notre société soit tombée bien bas pour que les journalistes et les élus fassent un peu de bruit autour des abeilles. Tous ces effets d'annonces se resument de plus en plus à un coup de vent qui passe dont on ne se souvient plus le lendemain. L'Homme des temps modernes ressemble étrangement au liévre qui perd sa mémoire en courant..Elevons l'Homme a sa véritable dimension d'Etre "responsable" plutot que de l'abêtir dans les artifices d'un systéme en décomposition qui cultive le vol,le mensonge,l'artifice,le gadget à commencer par de nombreux politique qui montrent l'exemple et deviennent experts.Il y a des siécles que les qualités indispensables et reconnues du monde des insectes et notamment des abailles sont vitales à notre propre existance.Le développement des villes et l'éloignement de leurs habitants (appelés citadins),se serait-ils à ce point abêtis et appauvris pour réaliser que le respect de l'environnement dans les faits et son intégralité comportait les véritables richesses à la vie.Pas besoin pour celà des blabla de la politique...

Bertrand | 31 mars 2010 à 10h02 Signaler un contenu inapproprié
le principe de précaution ?

Peut on compter sur ces 400 élus pour qu'ils mènent bataille afin que soit enfin appliqué aux pesticides, le principe de précaution, recommandé par un éminent groupe d'experts en 2002...déjà ! ça ce serait du bon boulot!radical efficace et c'est tout à fait possible, les techniques agricoles sans pesticides sont connues et efficaces

blanche fleche | 31 mars 2010 à 11h10 Signaler un contenu inapproprié

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