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Actu-Environnement

Banque mondiale : les acquisitions de terre ne profitent pas à la lutte contre l'insécurité alimentaire

Selon un rapport de la Banque mondiale, publié le 8 septembre dernier, alors qu'un milliard d'individus ne mangent pas à leur faim sur terre, l'incroyable progression des acquisitions de terres cultivables dans les pays du sud ne profite pas à la lutte contre l'insécurité alimentaire.

Or, la Banque mondiale insiste sur la nécessité d'un meilleur investissement dans l'agriculture afin de réduire la pauvreté, soutenir la croissance économique et protéger l'environnement. Selon elle, l'augmentation de la demande en produits agricoles prévue pour la prochaine décennie pourrait être satisfaite, sans toucher aux forêts, en agissant à la fois sur la productivité et l'expansion des surfaces cultivables. Et de préciser qu'une des priorités du développement est d'accroître la productivité de l'agriculture vivrière, notamment en Afrique.

L'étude, intitulée ''L'intérêt croissant pour les terres agricoles dans le monde peut-il apporter de bénéfices équitables à long terme?'', note que la surface de terres cultivées a augmenté de 2,7 millions d'hectares par an entre 1990 et 2005. Une progression qui ne s'accompagne pas d'une croissance de productivité de la même ampleur.

Cette expansion est concentrée en Afrique subsaharienne, en Amérique latine et en Asie du sud alors que les pays industrialisés perdent en moyenne 0,9 millions d'hectares chaque année.
Selon le rapport de la Banque mondiale, cette expansion des terres n'est pas prête à ralentir aux vues des demandes futures (croissance démographique, développement d'énergies alternatives au pétrole…). Selon une approche plutôt conservatrice, cette progression est estimée à 6 millions ha supplémentaires par an d'ici 2030 dans les pays développés. Les deux tiers seraient concentrés en Afrique subsaharienne et en Amérique latine.



Les principaux produits cultivés sur ces terres nouvellement conquises sont les huiles végétales, le sucre de canne, le riz, le maïs et la plantation de forêts. Ils sont destinés à l'alimentation, à l'industrie ou à la transformation en agrocarburants. Souvent, ces cultures entraînent des changements de production profonds : en Amérique latine le soja et les arbres à croissance rapide pour le bois et les pâtes à papier prédominent alors qu'en Asie du sud ce sont les huiles végétales.

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