Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

Accord entre le Brésil et la France pour lutter contre l'orpaillage illégal en Amazonie

Selon l'organisation environnementale WWF, le président Nicolas Sarkozy, qui a effectué une visite au Brésil, a signé le 23 décembre 2008 un accord bilatéral de coopération avec Lula en matière de lutte contre l'orpaillage illégal en Amazonie, à l'origine d'une forte pollution des rivières en Guyane. Le WWF se félicite d'un tel rapprochement, dont la mise en œuvre sera suivie et appuyée par le WWF Brésil et le WWF France, souligne l'organisation dans un communiqué.

Impact sur les écosystèmes et les populations locales

Selon le WWF, depuis la fin des années 1990 et la hausse du cours de l'or, la Guyane française compterait entre 3 000 et 15 000 ''garimpeiros'' travaillant illégalement sur son territoire. Pour produire 1 kg d'or, ces orpailleurs clandestins utilisent à minima 1 kg de mercure, mettant en péril leur santé, et celles des populations locales avoisinantes, précise l'organisation. Les effets neurotoxiques de ce métal sont en effet avérés, et la teneur naturellement élevée de ce métal dans les sols du plateau des Guyanes font du moindre rejet anthropique une menace sanitaire forte sur les populations et les écosystèmes forestiers et aquatiques, prévient l'ONG. Le WWF estime que chaque année, 30 tonnes de ce poison sont ainsi déversées dans les milieux naturels des Guyanes.

Face à ce constat, le président de la République française avait lancé, en février 2008, les opérations Harpie, censées limiter cette véritable ''ruée vers l'or'', impactant notamment le Parc Amazonien de Guyane et les communautés autochtones. Mais sans réelle coopération transfrontalière avec le Brésil, l'opération Harpie n'a finalement duré que quatre mois, indique le WWF.

L'activité aurifère illégale est un véritable problème social et environnemental. Sans le contrôle des gouvernements, les dégâts environnementaux, notamment sur les écosystèmes aquatiques, deviennent d'énormes problèmes de santé publique. Comme il s'agit d'une menace transnationale, il est indispensable d'y répondre par la coopération bilatérale, a déclaré Carlos Alberto de Mattos Scarmuzza du WWF Brésil.

RéactionsAucune réaction à cet article

Réagissez ou posez une question à la journaliste Rachida Boughriet

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires