Dans le cadre du Grenelle de la Mer, les quatre organisations signataires s'engagent à promouvoir une pêche maritime durable et qui garantisse la traçabilité des produit alimentaires qui en découlent, ont-elles indiqué dans un communiqué.
Les organisations ont pris l'initiative d'une plate-forme commune ouverte à d'autres structures soucieuses de fonder les conditions d'une pêche écologiquement, socialement et économiquement soutenable. Elles demandent notamment la mise en place de plans de gestion à long terme fondés sur le double principe du non-dépassement des capacités de renouvellement des stocks et de la conservation du milieu marin, voire de sa restauration.
En dépit de divergences notamment sur le moratoire sur la pêche au thon rouge, ces plans devraient prévoir un partenariat entre pêcheurs et scientifiques pour le renforcement des connaissances et le suivi de la situation ou encore la préservation de la biodiversité et des écosystèmes associés aux pêcheries.
Les organisations dresseront courant juin un premier bilan des objectifs atteints et des actions à mener pour la mise en œuvre des engagements au niveau national et européen. Ce Grenelle de la Mer ne doit pas être une occasion manquée. Il doit au contraire engager les ruptures concrètes permettant de sortir de la crise écologique, sociale et économique. Il faut changer les politiques maritime et industrielle qui s'y rattachent, ont souligné les organisations.
Article publié le 22 mai 2009