L'Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires (Acnusa) a publié, le 8 août, un rapport sur les nuisances sonores générées par les hélicoptères. Bien que respectant les normes de certification de bruit, ces engins peuvent être « mal acceptés » des riverains, indique l'Acnusa. Admis lorsqu'il s'agit de secours aux personnes, de ravitaillement de zones inaccessibles ou de travaux exceptionnels, les hélicoptères sont « beaucoup moins bien acceptés lorsqu'il s'agit de transports de passagers de point à point ou de vols de découverte ».
Un des moyens de réduire leurs nuisances sonores est de diminuer le bruit à la source, grâce aux progrès technologiques. Le gain en bruit perçu est apporté par l'optimisation des machines, mais aussi par celui des trajectoires et de la conduite du vol.
Parmi ses neuf propositions, l'Acnusa appelle donc à promouvoir une action de sensibilisation des pilotes à des techniques de moindre bruit.
Elle rappelle aussi la publication du décret du 27 avril 2022, qui révise la législation sur l'utilisation des hélisurfaces. Ce texte concerne l'atterrissage et le décollage des aéronefs, dont les hélicoptères, hors des aérodromes, et les sanctions par le préfet en cas de mauvaise utilisation des hélisurfaces. Ce décret vise à asseoir la compétence du préfet pour réglementer leur utilisation, notamment pour des raisons environnementales. Le préfet peut en particulier interdire cet usage lorsque les conditions d'utilisation ne sont pas respectées ou lorsque le volume maximum de mouvements annuels est atteint. Il peut soumettre à déclaration préalable l'utilisation d'une hélisurface sur certaines communes, hors agglomération.