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Adaptation au changement climatique des villes denses : un appel à candidatures pour recenser les solutions

Aménagement  |    |  N. Gorbatko
Adaptation au changement climatique des villes denses : un appel à candidatures pour recenser les solutions

Développement de la nature en ville, construction de toitures végétalisées, récupération des eaux pluviales, utilisation de nouveaux matériaux, brumisation, fontaines, voiles d'ombrage… De nombreux outils existent pour adapter les villes denses aux changements climatiques. Certains d'entre eux sont même très simples à mettre en place et peu coûteux, mais ils sont encore insuffisamment connus et employés. Afin de mieux valoriser ceux qui ont fait leur preuve, l'Agence parisienne du climat lance donc son second appel à candidatures AdaptaVille, du nom de sa plateforme-boîte à outils, qui recense précisément une cinquantaine de ces instruments.

Collectivités, acteurs de l'aménagement, entreprises, associations… Les acteurs du territoire responsables d'une solution d'adaptation au changement climatique développée avec succès sont ainsi invités à soumettre leur outil à la plateforme, afin d'être référencés par cette dernière et d'intégrer le réseau Adaptaville. Si les dispositifs n'ont pas besoin d'être nouveaux ou innovants pour être sélectionnés, ils doivent contribuer à la lutte contre les aléas climatiques et leurs conséquences sur le territoire, s'adapter à la ville dense, être réplicables, déjà déployés ou expérimentés.

« Une attention particulière sera donnée aux solutions développées dans le cadre d'une démarche low-tech respectant les principes de sobriété et d'écoconception », indiquent les organisateurs. Ouvert le lundi 24 octobre, l'appel à candidatures se clôturera le 9 décembre prochain. « Nous devons prendre conscience que les événements climatiques qui nous touchent n'ont rien d'exceptionnel, qu'au contraire, ils forment la nouvelle norme vers laquelle nous allons, a insisté le chercheur François Gemenne, spécialiste des migrations environnementales, lors de son intervention aux rencontres annuelles Adaptaville, lundi 24 octobre. Aujourd'hui, nous n'avons plus le luxe de choisir entre l'atténuation et l'adaptation. »

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