Mercredi 15 avril, l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) a annoncé la mise en ligne d'un outil de prédiagnostic de l'éclairage public : Opepa. Ce dernier permet aux collectivités "d'estimer les économies énergétiques et financières réalisables en rénovant leur parc de lampes".
Le dispositif apparaît suite à l'interdiction, depuis le 13 avril dernier, de la vente de lampes à vapeur de mercure et de certaines lampes sodium haute pression, en application de la directive européenne du 21 avril 2009. L'objectif ? Economiser de l'énergie et réduire le poids de l'éclairage public dans la facture énergétique.
L'Agence explique la manière dont l'outil s'utilise. Quelques données d'entrée de l'éclairage public par voie/rue doivent d'abord être renseignées. Ensuite, "l'outil calcule plusieurs données suivant différents scénarios de rénovation". Il fournit des estimations des économies financières et énergétiques atteignables, ajoute-t-elle, "pour un investissement correspondant aux différents scénarios".
Opepa aide à la décision "de premier niveau". L'Ademe met en garde sur le fait qu'il ne remplace pas un diagnostic "complet" de son éclairage public réalisé par un professionnel.
