Dans le cadre du plan de relance, l'Agence de la transition écologique (Ademe) va gérer plusieurs enveloppes budgétaires et notamment une de 50 millions d'euros consacrée au tourisme durable. Ce nouveau fonds s'articule autour de trois volets : la restauration via l'opération « 1000 restaurants », les hébergements touristiques et le développement d'une offre slow tourisme. « Ce fonds a un fléchage territorial très marqué, vers les restaurants et hôtels. On prévoit déjà des programmes spécifiques pour la Corse et Lourdes. Mais certaines grandes villes comme Lyon témoignent d'une attente forte en tourisme d'affaires, avec une demande pressante de la part de la clientèle française », explique Arnaud Leroy, président de l'Ademe.
Les restaurants et les hébergements touristiques seront accompagnés par des partenaires de l'Ademe à partir de mars 2021 pour réaliser un diagnostic environnemental et concevoir un plan d'actions. La mise en œuvre des actions sera soutenue financièrement par le fonds pour une approche transversale de la transition écologique (énergie, déchets, eau, adaptation au changement climatique…). Un premier appel à manifestation d'intérêts (AMI) baptisé « Partenariats territoriaux du programme d'action Fonds Tourisme durable » s'est clôturé le 15 janvier dernier. Il a permis d'identifier les partenaires de l'Ademe qui réaliseront les diagnostics. Le volet « Développement d'une offre slow tourisme » fera l'objet d'un appel à projet national lancé en mars 2021. « Ce programme expérimental bénéficiera d'un budget spécifique de 2 millions d'euros », précise Arnaud Leroy.