Le programme vise à favoriser en France métropolitaine et en Outre-mer, ''la mise en réseau des initiatives déjà existantes de plongeurs afin de les recenser et leur offrir une lisibilité nationale''. En cette année internationale de la biodiversité, il entend également mettre en œuvre des protocoles d'observations naturalistes de type Vigie-nature (recensement d'espèces phares) et renforcer les liens entre les gestionnaires d'aires marines protégées, les scientifiques et les observateurs sous-marins dans le cadre de partenariats autour ''de la protection de la mer''.
L'objectif est de ''démultiplier les observations, rendre compte via des systèmes sécurisés, affiner le regard sur le fragile espace sous-marin que fréquente le plongeur, tenir en éveil l'observateur sur les répercussions locales des changements globaux''.
''Les plongeurs en bouteille ou en plongée libre (apnée, pêche,…) sont depuis longtemps impliqués sur ces questions mais de façon ponctuelle. Leur capacité à participer et promouvoir des programmes d'inventaires, de suivis ou de connaissance de la vie marine est immense, allant de la remontée d'information sur la présence de Caulerpa taxifolia, par exemple en Méditerranée à la participation à des inventaires très précis ayant conclu à l'identification de Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique, Floristiques et Faunistiques en mer (ZNIEFF) en Bretagne notamment'', a souligné l'Agence des aires marines protégées.
Un comité de suivi du programme devrait se mettre en place ''dans les prochaines semaines'', en partenariat notamment avec le Ministère du Développement durable. En parallèle, des réflexions seront menées au niveau du Parc naturel marin d'Iroise afin de lancer ''pour l'été prochain en tant que site-test une opération coordonnée de type Vigie-nature'', correspondant à la première étape de la phase d'animation de ce projet.
Article publié le 01 mars 2010