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Actu-Environnement

La hausse des conversions entraîne une baisse des aides pour la bio en 2014

Dans un communiqué de presse commun, Coop de France, les Chambres d'agriculture, la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab) et le syndicat des transformateurs Synabio dénoncent "une coupe franche de 25% sur les aides au maintien [en agriculture biologique] pour la récolte 2014". Cette baisse a été officialisée par la publication d'un arrêté au Journal officiel, le 7 mars.

Lors d'un point presse organisé le 10 mars, Stéphane Le Foll a reconnu que son ministère avait été dépassé par le nombre d'hectares en conversion, bien plus haut que les prévisions budgétaires. Il a donc priorisé les aides à la conversion, plutôt que la prime au maintien en bio.

"Les acteurs de la filière avaient cependant alerté le ministère à plusieurs reprises (en 2010 puis en 2012) sur les risques d'insuffisance budgétaire en fin de période. Malgré nos alertes et simulations, le ministère avait maintenu son chiffrage insuffisant, résultat : 117 millions d'euros de demandes en 2014 contre 103 millions de budget et une diminution inédite des aides de 25% !", indique le communiqué de presse des organisations agricoles. La Confédération paysanne dénonce les choix budgétaires du ministère : "Il manquait 14 millions pour maintenir les aides de chaque paysan concerné et prendre en compte les nouvelles surfaces éligibles. 14 millions, quand 6,8 millions ont été dégagés pour la fécule de pomme de terre, et 15 millions à l'industrie volaillère bretonne !".

Des craintes pour l'avenir ?

Avec 4,5% de la surface agricole utile (SAU) en bio, la France "dépasse pour la première fois l'Allemagne", s'est félicité le ministre de l'Agriculture. Il a rappelé la mise en place, cette année, du plan Ambition bio, doté d'une enveloppe de 160 M€ pour 2015. Ce plan vise à doubler la SAU bio entre 2012 et 2017.

Mais s'inquiètent les organisations, une partie de cette enveloppe repose sur le deuxième pilier de la politique agricole commune (PAC) : "Or, de nombreuses régions, autorités de gestion, n'ont pas attribué les moyens suffisants pour les aides au maintien, voire les aides à la conversion, réussissant à mettre des centaines de producteurs bio dans la rue, inquiets pour l'économie de leurs exploitations et l'absence de reconnaissance des services agro-environnementaux rendus par leur système de production".

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