Robots
Cookies

Préférences Cookies

Nous utilisons des cookies sur notre site. Certains sont essentiels, d'autres nous aident à améliorer le service rendu.
En savoir plus  ›
Actu-Environnement

La FAO se penche sur les défis de l'agriculture face au changement climatique

Alors que se déroule depuis le 31 octobre et jusqu'au 5 novembre à La Haye (Pays-Bas) une conférence mondiale sur l'agriculture, la sécurité alimentaire et le changement climatique, l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) publie un rapport sur ''l'agriculture intelligente (1) ''. ''Accroître la production agricole, réduire les pertes après récolte et améliorer les canaux de distribution de la nourriture dans le monde en développement ont toujours représenté des défis de taille. Le changement climatique place la barre encore plus haut. Une transformation majeure de l'agriculture est nécessaire'', analyse Alexander Mueller, sous-directeur général de la FAO.

L'institution a identifié les défis auxquels devra faire face l'agriculture de demain. Limitation des intrants, amélioration des techniques, meilleure gestion des ressources et des écosystèmes, valorisation des ressources génétiques font partie des pratiques à développer selon elle.

Pour cela, ''des investissements considérables seront requis pour combler le fossé des données et des connaissances, développer la recherche et les technologies appropriées et offrir des incitations pour assurer l'adoption de pratiques agricoles intelligentes par rapport au climat''.

Enfin, la FAO demande une plus grande cohérence entre les politiques relatives à l'agriculture, à la sécurité alimentaire et au changement climatique.

1. Consulter le rapport de la FAO ''Climate-Smart Agriculture : Policies, Practices and Financing for Food Security, Adaptation, and Mitigation''
http://www.fao.org/fileadmin/user_upload/newsroom/docs/the-hague-conference-fao-paper.pdf

Réactions4 réactions à cet article

Les défis de l'agriculture face aux changements climatiques
L'agriculture est une source de production importante de méthane : un GES redoutable pour le climat. Deux orientations doivent être prises en même temps :
comment diminuer la production des GES et en même temps comment cultiver autrement du fait des changements climatiques ?

En 1999, des recommandations importantes furent faites par le Dr Pierre Roger et Jean Le Mer de l'IRD pour limiter la production de CH4 en changeant les méthodes culturales de la riziculture irriguée . Vider plusieurs fois les rizières au cours du cycle cultural du riz, ainsi la production de CH4 est diminuée. Dans le même temps le Système de Riziculture Intensive SRI découvert par l'agronome Henri de Laulanié est expérimenté dans 35 pays dans le monde propose d'aller plus loin en cultivant en assolement dans les rizières des légumes et/ou du fourrage. La méthode permet non seulement de ne pas produire de CH4 mais fixe le CO2 dans le sol.
Aujourd'hui, aucune étude ne fut réalisée sur ce sujet afin de donner au SRI l'expansion qui lui revient dans une agriculture familiale des pays du Sud et qui peut participer la lutte contre le réchauffement climatique.
Faudra -t-il convoquer une autre conférence sur ce sujet pour attirer l'attention des organisations internationales afin que démarre au plus vite cette recherche vitale pour nous tous?
Il me semble que le SRI est une agriculture intelligente qui consomme 10 fois moins de semences et très peu d'eau avec des rendements multipliés par deux ou trois par rapport à la riziculture traditionnelle.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore cette méthode je vous donne rendez-vous sur le site groupementsri madagascar.
Ce message est une bouteille à la mer destiné aux décideurs et à ceux qui souhaiteraient faire un geste pour la planète tout en permettant aux riziculteurs des pays du Sud d'aller vers l'autosuffisance alimentaire et préservant l'environnement.
jean-yves.clavreul@wanadoo.fr

Clavreul | 04 novembre 2010 à 11h14 Signaler un contenu inapproprié

Effectivement, pour atteindre les objectifs d'une agriculture intelligente et durable dans les Pays du Sud, la FAO doit impliquer les Acteurs concernées, individualités comme organisations de la Societe civile. La Journée Mondiale de l'Alimentation ne doit pas uniquement se limiter au 16 Octobre, il faut intégrer les Comités nationaux etc...
B. NDIAYE
World Civil Society's Expert

B. NDIAYE | 04 novembre 2010 à 20h13 Signaler un contenu inapproprié

Il serait également impératif de disposer des résultats de l'ensemble des séminaires, ateliers ou conférences et autres activités qui ont pu être menés dans le cadre du Programme détaillé de développement de l'agriculture africaine (PDDA) initié par le NEPAD,sur les thématiques de l'agriculture et du changement climatique. Toutes choses de nature à optimiser les résultats attendus au sortir de l'atelier national sur l'agriculture et le changement climatique prévu à Bamako (Mali) les 23 et 24 novembre 2010.
M. Amara DIAWARA
Président de l'association GreenCom
Bamako-MALI

Association GreenCom | 05 novembre 2010 à 16h31 Signaler un contenu inapproprié

Pour plus de précisions, l'atelier dont nous parlons est destiné principalement aux parlementaires maliens. Initié par l'Association des parlementaires européens pour l'Afrique (AWEPA - European Parlementarians With Africa), il devrait, être en rapport avec les problématiques liées au développement de l'agriculture et au changement climatique au Mali. Une démarche vers le concret, donc à saluer.

Association GreenCom | 05 novembre 2010 à 18h19 Signaler un contenu inapproprié

Réagissez ou posez une question à la journaliste Sophie Fabrégat

Les réactions aux articles sont réservées aux lecteurs :
- titulaires d'un abonnement (Abonnez-vous)
- inscrits à la newsletter (Inscrivez-vous)
1500 caractères maximum
Je veux retrouver mon mot de passe
Tous les champs sont obligatoires