Le Sénat a adopté le 22 juin un amendement (1) au projet de loi climat qui prévoit que la politique en faveur de l'agriculture vise à reconnaître et mieux valoriser les externalités positives de l'agriculture, notamment en matière de services environnementaux et d'aménagement du territoire.
« Les PSE permettent de sortir de la seule logique, au demeurant toujours nécessaire, de compensation des surcoûts ou des manques à gagner qui domine actuellement dans les politiques agricoles, pour encourager, en les rémunérant dans la durée, les éléments de biodiversité et les pratiques qui permettent d'améliorer la santé et l'efficacité agronomique, climatique et environnementale des écosystèmes (stockage du carbone, préservation de la qualité et de la ressource en eau, protection du paysage et de la biodiversité…) », a expliqué le sénateur Franck Montaugé (Soc. – Gers), auteur de l'amendement.
Si le Gouvernement a soutenu ce dernier, il a en revanche émis un avis défavorable sur un autre amendement qui lui demandait de remettre un rapport sur le développement des prestations pouvant donner lieu à paiements pour services environnementaux (PSE).