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Actu-Environnement

Quel avenir pour une agriculture locale et biologique en France ?

La demande de produits plus sains, notamment biologiques, et plus locaux ne cesse d'augmenter en France. Mais l'offre n'est pas au rendez-vous. Pourquoi ? Quels sont les difficultés et les points de blocage ? Reportage vidéo dans le Luberon et à Albi.

Selon l'Agence bio : 80% des Français attendent des produits bio dans les restaurants, 89% des parents aimeraient qu'on propose des produits bio à leurs enfants. Des produits issus de l'agriculture biologique et dans la mesure du possible locaux, pour plus de sens, avoir un impact environnemental moindre et favoriser des emplois locaux, proches du lieu de consommation. C'est toute cette philosophie qu'essaient de mettre en place de nombreux acteurs sur le terrain. A l'image de Mylene Maurel, responsable agriculture au sein du Parc naturel régional du Luberon qui permet l'approvisionnement de produits locaux et bio dans une trentaine d'écoles.

C'est le cas aussi des cuisiniers qui jouent un rôle très important : ils s'organisent avec les producteurs pour des livraisons régulières avec une visibilité sur une année entière (contre cinq semaines dans des cas plus classiques). Ils concoctent des menus composés de produits de saison, ils innovent, prennent des risques, travaillent sur le gaspillage alimentaire pour réduire les surcoûts liés à une alimentation de meilleure qualité.

Approvisionnement, pénurie d'agriculteurs

Le modèle agro-industriel met en difficulté de nombreux agriculteurs. En France, près de 250 exploitations disparaitraient chaque semaine selon des chiffres du ministère de l'Agriculture. Aujourd'hui, il y a donc de moins en moins d'exploitations ou bien elles deviennent de plus en plus grosses, des fermes usines.

Ces dernières n'ont pas vraiment vocation à réaliser des livraisons locales mais plutôt à fournir en quantité la grande distribution. Cette dernière ne laisse que très peu de place à la production locale et achète à un prix très bas pour être en phase avec la concurrence internationale.

Petits producteurs en difficulté, artificialisation des sols

Entre 50.000 et 70.000 hectares de terres agricoles sont artificialisées chaque année. En particulier les terres autour des centres urbains, les terres les plus fertiles selon Robert Levesque, directeur du bureau d'études du groupe Safer (société d'aménagement foncier et d'établissement rural). "On continue à urbaniser ces meilleures terres, le projet EuropaCity se situe sur des terres qui font 5 mètres de limon (formation sédimentaire très favorable pour la fertilité des sols). Ce sont les terres les plus riches d'un point de vue agronomique pour la France".

Mais une fois encore, la demande est là et c'est bien ce qui peut faire bouger les choses. Et aussi grâce à des initiatives comme sur la commune d'Albi (Tarn), avec ses 50.000 habitants. La mairie annonce vouloir atteindre l'autosuffisance alimentaire grâce à un approvisionnement local dans un rayon de soixante kilomètres. Voir le reportage vidéo.

Interview video d'Annabelle Richard, Utopies
L'agence de conseil en développement durable, Utopies, a réalisé une étude qui montre que 97% des produits sont exportés un peu partout en France et à l'étranger avant même d'avoir répondu aux besoins locaux. Une aberration pour cette agence qui propose quelques solutions. Voir l'interview vidéo d'Annabelle Richard, en charge de l'étude.

Des solutions existent donc pour doper cette agriculture locale et biologique, la demande est forte et de nombreux acteurs, élus, cuisiniers, associations et autres s'engagent peu à peu dans cette démarche. Toutefois, tous les territoires ne sont pas dotés des mêmes avantages agronomiques et climatiques. Ce modèle agricole pourrait donc avoir un avenir plus ou moins aisé en fonction des départements.

Réactions28 réactions à cet article

L'agriculture "biologique" conduit à une impasse !
Il est stupéfiant de constater que l'AB renie un concept basique de la biologie.
D'emblée, l'AB repose sur un mensonge initial. Elle utilise aussi des pesticides (439 légalement !) dont certains sont de synthèse.
Sans eux, il n'y aurait pas de vins "bio".
Pour toute personne ayant quelques notions en biologie, il est évident qu'il vaut mieux manger avec (des traces de) pesticides que les pestes (avec leur cortège de toxines).
Aussi bien que pourra travailler l'agriculteur AB, on ne pourra jamais éviter les contaminations (virales,bactériennes, fongiques etc). Intrinsèquement, les produits issus de l'AB présentent un risque sanitaire accru par rapport à ceux issus d'un autre mode d'agriculture.
De nombreux exemples sont là pour en témoigner dont certains très récents (salmonelles dans des laits "bio" également, carottes de "bioCbon). L'accident initialement appelé "des concombres" (il s'agissait de pousses de soja) de 2011 en Allemagne a provoqué 50 décès et 1000 insuffisances rénales... mais tout cela est "joyeusement" tu ! Chaque année les statistiques montrent que le risque sanitaire bactérien est multiplié par 5 avec le "bio".
Et on oublie aussi le risque lié aux mycotoxines (toutes cancérogènes certaines et non pas probable) plus présentes dans les produits issus de l'AB !
Le "bio" ne doit pas être imposé. On fait bien des repas sans ceci sans cela. Qu'on laisse le choix aux personnes qui ne veulent pas manger
"bio" !

gattaca | 18 décembre 2017 à 12h05 Signaler un contenu inapproprié

Pour toute personne ayant quelques notions en biologie, il est évident qu'il vaut mieux manger avec (des traces de) pesticides que les pestes (avec leur cortège de toxines).
Aussi bien que pourra travailler l'agriculteur AB, on ne pourra jamais éviter les contaminations (virales,bactériennes, fongiques etc). Intrinsèquement, les produits issus de l'AB présentent un risque sanitaire accru par rapport à ceux issus d'un autre mode d'agriculture.
De nombreux exemples sont là pour en témoigner dont certains très récents (salmonelles dans des laits "bio" également, carottes de "bioCbon). L'accident initialement appelé "des concombres" (il s'agissait de pousses de soja) de 2011 en Allemagne a provoqué 50 décès et 1000 insuffisances rénales... mais tout cela est "joyeusement" tu ! Chaque année les statistiques montrent que le risque sanitaire bactérien est multiplié par 5 avec le "bio".
Et on oublie aussi le risque lié aux mycotoxines (toutes cancérogènes certaines et non pas probable) plus présentes dans les produits issus de l'AB !
Le "bio" ne doit pas être imposé. On fait bien des repas sans ceci sans cela. Qu'on laisse le choix aux personnes qui ne veulent pas manger "bio"

gattaca | 18 décembre 2017 à 12h18 Signaler un contenu inapproprié

Excellente vidéo. Merci.

Combien de parlementaires et d'élus plus généralement n'ont aucune idée de ce qu'est la très productive et plus que prometteuse permaculture dans ses aspect cultural comme culturel ?

Pour ce qui est de la bio qui ne veut pas voir et préfère démolir ne verra pas.

Alors qu'il est vrai que la "feuille verte européenne" est le fruit des agissements douteux et mercantiles des grandes surfaces.

Heureusement il y a maintenant le label "Biocohérence"

Sagecol | 18 décembre 2017 à 18h30 Signaler un contenu inapproprié

->gattaca
il y a 5% de SAU biologique en France , ne vous en faite pas vous n'allez pas être empoisonné !

JD | 19 décembre 2017 à 09h25 Signaler un contenu inapproprié

Pour moi, le "bio" massifié se résume à la culture de labels et d'étiquettes (cf. publication de l'ACTIA sur le sujet), et surtout de rayons spécifiques pour les convertis, au bénéfice de la distribution, y compris les actuels spécialistes comme "biocoop" qui n'ont de coop que le nom et qui n'ont rien à envier à l'épicier de Landerneau.
Encore une fois, je n'ai rien contre (si ce n'est que c'est l'analogie avec halal, kasher etc.) mais je ne suis pas client car pas converti à cette religion par nature trompeuse (la prétention à l'absence de pesticides est mensongère et la sécurité sanitaire est véritablement aléatoire - pas meilleure que Lactalis) et sectaire.

Albatros | 19 décembre 2017 à 10h31 Signaler un contenu inapproprié

@JD
"il y a 5% SAU..." OK sauf que les conclusions des EG de l'alimentation vise 15% en 2022 et 30 % en 2030. La filière viande bovine prévoit de doubler l'offre en "bio" d'ici 5 ans.
Il sera de plus en plus difficile d'y échapper mais surtout cela sera imposé malgré nous dans la restauration scolaire. J'en veux pas pour la sécurité de mes enfants et petits-enfants....
Le marketing du "bio" est très fort car il a réussi à imposer aux décideurs(qui n'y connaissent rien) que le "bio" était synonyme de "qualité" : de plus beau (faux), de plus nutritif (faux) de meilleur pour l'environnement (faux), de plus sain (encore plus faux).

gattaca | 22 décembre 2017 à 10h25 Signaler un contenu inapproprié

Il existe effectivement des risques dus aux contaminations bactériennes et/ou mycologiques plus élevés avec le bio, mais c'est parce que ces risques sont sous-évalués par les autorités sanitaires et les contrôles moins drastiques que pour les autres filières. Si ce contrôle était mis en place sérieusement, ces risques disparaîtraient ou presque. Il y a une chose aussi que vous ne voulez pas voir: les produits toxiques utilisés dans l'agriculture intensive traditionnelle se retrouvent partout dans la nature et rien que pour cette raison le bio est préférable.

gaia94 | 29 décembre 2017 à 19h36 Signaler un contenu inapproprié

@gala94
Vous avez l'air d'ignorer que l'AB utilise également des pesticides.
(439 sont légalement autorisés, voir site officiel gouvernemental).
Parmi ceux-ci, il existe des produits chimiques de synthèse (Cu et S) alors qu'ils sont proscrits par la charte de l'AB mais aussi d'autres qui sont cancérigènes et/ou perturbateurs endocriniens.
Sans compter qu'il n'y a aucun avantage démontré à manger les produits issus de l'AB (nutritionnels, environnementaux)
et vous voudriez qu'en plus, je minimise le risque bactérien ou celui dû à une présence accrue de mycotoxines ... on croit rêver !
Définitivement, l'AB est une impasse ! Prenez des risques en mangeant "AB" si vous voulez mais de grâce n'imposez pas cette religion aux autres !

gattaca | 12 janvier 2018 à 15h17 Signaler un contenu inapproprié

Pour Albatros

Sont vraiment débiles tous ces gens qui surdépensent pour acheter bio i.e au minimum moins pollué et moins polluant.

Vraiment si vous n'existiez pas il faudrait vous inventer, surtout par ces tristes temps parce que le rire est thérapeutique et ne coûte rien à la Sécu :-)

Surtout continuez avec mes remerciements anticipés

Sagecol | 12 janvier 2018 à 16h11 Signaler un contenu inapproprié

C'est sérieux ?

Albatros | 18 janvier 2018 à 18h23 Signaler un contenu inapproprié

Le sulfate de cuivre n'est en rien comparable au niveau toxicité avec les produits ORGANIQUES de synthèse (comme le glyphosate par exemple) Il ne faut pas tout mélanger, le soufre et le cuivre sont des MINERAUX et leur chimie n'a strictement rien à voir avec les composés organiques. D'autre part, même si l'agriculture bio autorise certaines substances chimiques, ces substances ne se retrouvent pas dans les végétaux au moment de la consommation ou en quantités infiniment moins importantes que pour les cultures traditionnelles car les périodes d'épandage ne sont pas les mêmes. Il faut arrêter de faire des amalgames.

gaia94 | 19 janvier 2018 à 11h42 Signaler un contenu inapproprié

@ gaia94
Vos informations sont totalement fausses et témoigne d'un beau lavage de cerveau par vos gurus habituels !
Donnez vous la peine de lire la fiche toxicologique du cuivre et de ses différentes formulations (par exemple dans l'index Merkx).
Le cuivre est très dangereux pour la santé (on n'en est venu même à dissuader les gens de faire leur confiture dans les traditionnels bassines en cuivre). Les sols des vignes partout en France sont saturés de cuivre (et sulfate de cuivre).
Autre erreur : il n'existe pas deux chimies. les lois de la chimie s'appliquent à toutes les substances chimiques qu'elles soient qualifiées de minérales ou d'organiques.
Les pesticides (quels qu'en soient la nature) se retrouvent tous en quantité infime dans tout ce que nous mangeons, ce n'est pas l'apanage de l'AB et par quel miracle les "bio"-pesticides auraient un statut spécial (vous vous imaginez que le préfixe "bio" lave plus blanc que blanc !).
C'est vous donc qui faites de beaux amalgames sur ces aspects !

En buvant une seule tasse de café, vous consommez autant de pesticides naturels (cancérigènes, reprotoxiques et génotoxiques) que ceux que avez dans votre alimentation d'une année entière !
Il faudrait manger 25 millions de pommes (avec la peau, "bio" ou pas) pour ingérer autant de substances cancérigènes qu'en buvant un seul verre de vin... l'alcool est en effet cancérigène !
Tout est pesticide, rien n'est pesticide, c'est la dose qui fait le pesticide !

gattaca | 19 janvier 2018 à 12h20 Signaler un contenu inapproprié

je n'ai pas dit que le cuivre n'était pas dangereux; il l'est sous certaines formes, mais vous n'êtes pas sans savoir que des grands cuisiniers étoilés utilisent encore des récipients en cuivre. J'aimerais savoir ce que sont les pesticides naturels!!!je préfère quand même boire une tasse de café plutôt qu'une de bouillon au glyphosate ou autres joyeusetés organiques pondues par Monsanto. Je n'ai subi aucun lavage de cerveau, votre méchanceté vous aveugle,je suis professeur de physique- chimie et j'ai très souvent utilisé du sulfate de cuivre avec mes élèves qui le manipulaient sans protection( je ne dirais pas cependant qu'on peut en avaler impunément) ce n'est pas le cas de tous les composés que l'on fait manipuler à nos agriculteurs, et vous le savez!

gaia94 | 19 janvier 2018 à 12h43 Signaler un contenu inapproprié

The Organic Food Hoax
by Henry I. Miller
Thursday, January 18, 2018

gattaca | 19 janvier 2018 à 17h12 Signaler un contenu inapproprié

gaia : très révélateur de votre non lavage de cerveau !

N'utilisez pas d'amalgames ... comment, dans des conditions normales et avec un minimum de bon sens "boire un bouillon au glyphosate". Comment peut on formuler même de telles stupidités.

Par ailleurs, sur quelles bases (scientifiques) dites vous que le glyphosate est dangereux ? Il a été démontré, sur-démontré qu'il ne l'était pas ! ni même un perturbateur encocrinien pas plus que cancérogène malgré l'avis (mis en doute) du CIRC.

Quant aux pesticides naturels que vous n'avez pas l'air de connaître, (les cloisons semblent plus qu'étanches entre la bio-chimie et la chimie chez vous !). Apprenez alors que tous les organismes vivants sont bourrés de pesticides naturels ... les humains ont un système "pesticide" particulièrement performant via leur système immunitaire ! mais nombre de protéines/enzymes sont des pesticides (transferrine, peroxydase, inhibiteurs de protéases, protéases elles mêmes...) sans compter les alcaloïdes, les mycotoxines (dont font partie les anti-biotiques... au passage, réalisez-vous ce que signifie anti-biotique, terme déguisé pour pesticide !) auxquels on peut ajouter les gommes, les résines, les glues,les parfums, essences, les répulsifs, les nombreux poisons (naturels) et venins des plantes et des animaux. Chez les bactéries les toxines Cry et Cyt etc etc ...

Ne parlons même pas de tous les pesticides usuels que nous utilisons quotidiennement (lessives, détergents, savons, désinfectants...)

gattaca | 19 janvier 2018 à 18h17 Signaler un contenu inapproprié

PESTICIDE, adj. et subst. masc.
(Produit) utilisé contre les parasites animaux et végétaux des cultures. Le succès technique de la lutte antiparasitaire par voie chimique est toujours lié à trois facteurs: la nature du pesticide employé, sa date d'application et son mode d'épandage (BOULAY, Arboric. et prod. fruit., 1961, p.102). L'usine de B. approvisionnera toute l'Europe en plaquettes pesticides (L'Express, 30 oct. 1968 ds GILB. 1971). Les pesticides sont utilisés avec si peu de discernement que les avantages indéniables qu'ils procurent se tournent contre l'homme lui-même (Biol. t.2 1970). Les pesticides comprennent les insecticides (...), les herbicides et les fongicides (REY-GAGNON Anglic. 1980).
Rem. 1. L'empl. adj. est moins usuel. 2. ,,Le terme de pesticide, d'origine anglo-saxonne, devrait être abandonné au profit de l'expression produit antiparasitaire à usage agricole, utilisée par l'Administration française dans les lois, décrets et arrêtés relatifs à la protection des cultures`` (Lar. agric. 1981).
Prononc.: []. Étymol. et Hist. 1959 subst. (DUVAL). Mot angl. (mil. XXes.) comp. de pest «insecte ou plante nuisible, parasite», lui-même empr. au fr. peste* au XVIes., et de -cide, du lat. caedere «frapper, abattre, tuer». Ce mot en fr. est mal formé, puisque peste ne signifie pas «parasite» (REY-GAGNON Anglic. 1980). Bbg. HARVEY (R.). Avis de normalisation et de recommandation. Terminogramme. 1979, no0, p.3

Sagecol | 19 janvier 2018 à 20h32 Signaler un contenu inapproprié

A vous croire tous ceux qui sont contre le glyphosate, quel que soi leur niveau de connaissance du sujet sont de fieffés crétins bornés.

Merci d'être là pour relever le niveau.

Sagecol | 19 janvier 2018 à 20h38 Signaler un contenu inapproprié

Sagecol: merci pour ces précisions! Effectivement, le terme français "pesticide" est voué aux substances chimiques de synthèse; on ne parle pas de "pesticides" pour les molécules du vivant (biochimie) qui sont une branche de la chimie organique, que l'on peut synthétiser pour certaines(pas toutes loin s'en faut).
gattaca: quand on sait que l'on retrouve des traces des glyphosate (et bien sûr de nombreux autres "pesticides") dans les urines de toute la population européenne et même dans celle des bébés, on peut parler de bouillon au glyphosate! C'est du deuxième degré! Quant à la soi-disant non-nocivité du glyphosate, elle n'est pas réellement prouvée dans la dernière étude américaine de l'Agricultural Health Study car les agriculteurs testés utilisaient plusieurs molécules et ceux qui n'épandaient pas de glyphosate n'ont pas donné lieu à prélèvements (comme par hasard!!!) alors qu'ils pouvaient être contaminés par des épandages voisins.De plus, l'étude du Journal of National Cancer Institute n'est pas non plus affirmative sur cette non nocivité. lisez là!! Il n'y a pas que la cancerogènéité qui est en jeu.

gaia94 | 22 janvier 2018 à 17h25 Signaler un contenu inapproprié

Les définitions données par Sagecol commencent à dater quelque peu (1961 à 81). On parle plus volontiers maintenant de produits phytosanitaires PPS (pour les plantes donc) de produits vétérinaires pour les animaux.
L'AB s'est octroyée le terme de bio-pesticides pour les différencier des PPS de synthèse ! D'une part, ce préfixe "bio" est une usurpation car n'importe quelle plante cultivée selon n'importe quel autre mode de culture est "bio" elle aussi !
D'autre part, ce n'est pas en accolant le préfixe "bio" que cela exonère automatiquement les pesticides utilisés par l'AB de leur dangerosité éventuelle. Ce n'est pas non plus parce qu'ils seraient "naturels" qu'ils n'en sont pas dangereux pour autant !
Par ailleurs, concernant le glyphosate vous devez ignorez totalement qu'il est rapidement dégradé en un métabolite appelé AMPA. Or cet AMPA est présent dans tous les détergents, lessives, produits nettoyant, voire certains savons. La contamination que vous relevez (urines, cheveux) est donc certainement plus due à l'exposition des personnes à ces substances qu'au glyphosate qu'elles ne "voient" jamais ou alors à des tracicules tellement infimes que cela ne peut expliquer leur accumulation chez les humains !
En règle générale, un herbicide total tel le glyphosate est utilisé en présemis puis en post levée pour les plantes capables de tolérer cet herbicide. Il s'écoule alors plusieurs mois avant récolte, temps pendant lequel le glyphosate a le temps d'être dégradé.

gattaca | 22 janvier 2018 à 19h12 Signaler un contenu inapproprié

Pouvez-vous nous révéler, SVP, le nom performant et criminel lobby bien plus puissant que les angéliques Monsanto et Bayer qui met toutes ces conneries pro-bio dans la tête de scientifiques obtus de la planète entière ?

Grand merci d'avance

Sagecol | 23 janvier 2018 à 14h06 Signaler un contenu inapproprié

Vous ne pourriez pas être plus clair et plus explicite dans la formulation de votre question.
Telle qu'elle est formulée, on n'y comprend rien !

Il y a d'ailleurs de fortes chances que vous connaissez la réponse à votre question. Profitez alors de votre prochain commentaire pour nous donner la solution de "votre" énigme !

gattaca | 23 janvier 2018 à 18h01 Signaler un contenu inapproprié

Début d'explication: Ce ne serait pas un petit peu la peur répandue, la manipulation de données forcément effrayantes, associée à une dose d'ignorance, combinée avec (eh oui) un lobbying habile très fortement relayé par la gent journalistique majoritaire et de plus en plus de politiciens et gouvernants en impuissance qui ont recours à ce nouveau cheval de bataille ?
PS: je trouve l'explication sur l'AMPA bien résumée par notre ami gattaca.
Excellente soirée !

Albatros | 23 janvier 2018 à 18h15 Signaler un contenu inapproprié

La dégradation du glyphosate n'est pas instantanée, elle dépend des conditions du milieu et de la température, sa demi-vie peut aller jusqu'à 100 jours et même une année dans les sols sursaturés. C'est bien le glyphosate qui est retrouvé dans les urines et non l'AMPA.D'autre part, je ne savais pas que les gens avaient l'habitude de consommer oralement des détergents, lessives et même certains savons (!) il ne faut qd même pas écrire n'importe quoi gattaca: n'allez pas nous faire croire que l'AMPA passe la barrière cutanée en quantités telles qu'on peut le retrouver dans le métabolisme.

gaia94 | 26 janvier 2018 à 13h16 Signaler un contenu inapproprié

@ gaia94
Vous avez raison, les gens ne consomment pas oralement de détergents, lessives, etc...! Ils sont plus sensés que vous n'avez l'air de le penser !
Pour sa dégradabilité vous avez (volontairement ?) pris la fourchette haute ! En moyenne la « demie vie » est plutôt de 3 semaines pour qu’il soit dégradé en AMPA ou glyoxal.
Peut-être n'avez vous pas remarqué alors que nous pouvons être au contact d'eux via le savonnage, le shampouinage et des résidus de lessives (lave linge), détergents (Lave vaisselle) surtout lorsque le rinçage n'est pas totalement efficace (ce qui est trop souvent le cas).
Le glyphosate est une petite molécule (PM = 169), N-(phosphonométhyl)glycine, C3H8NO5P, un acide aminé donc mais indépendamment de leurs tailles, un grand nombre de molécules (et même lorsque celles-ci sont des poisons) sont capables d'emprunter la voie cutanée surtout lorsqu'elles sont solubilisées par les lipides de la peau.
C'est notamment le cas des dérivés nitrés et aminés aromatiques (nitrobenzène et aniline par exemples...).
Où a t il été dit que le glyphosate (AMPA) se retrouvait au niveau du métabolisme ?
Il s'accumule dans certains organes mais sans être "actif". Si c'était le cas, alors on en verrait les conséquences rapidement.

gattaca | 30 janvier 2018 à 18h29 Signaler un contenu inapproprié

gattaca cela ne sert à rien de discuter avec vous, votre "objectivité" n'a d'égale que votre mauvaise foi! Continuez donc à encourager les pollutions, cela conduira inévitablement à la disparition précoce de l'espèce humaine, ce qui est une excellente nouvelle pour la planète. Alléluia!

gaia94 | 01 février 2018 à 20h05 Signaler un contenu inapproprié

Il ne s'agit pas d'encourager les pollutions mais d'utiliser intelligemment les ressources, dont font partie un certain nombre de produits issus de la chimie (je me permets de rappeler que nombre de produits chimiques, y compris de synthèse, sont autorisés dans les produits de l'offre "bio").
Ni la diabolisation des produits chimiques, ni leur "déification" ne sont pertinentes dans le débat.
NB: j'apprécie l'action des biocides dans le cadre de l'hygiène publique, notamment pour l'adduction d'eau potable.

Albatros | 05 février 2018 à 14h05 Signaler un contenu inapproprié

Et maintenant que Monsanto/ Bayer est est sur le ban des accusés avec preuves à l'appui sur la toxicité du glyphosate,condamnés très lourdement... que vont nous dire tous ces beaux penseurs, gattaca et Albatros? On attend vos sornettes; si la situation n'était pas si grave, on en rirait.

gaia94 | 17 mai 2019 à 00h37 Signaler un contenu inapproprié

Quelles preuves ? aucune de nature scientifique ! uniquement des suppositions. Les avocats prédateurs, espèce qui fleurit depuis longtemps aux USA et qui commmence à apparaître en France sur bien des sujets d'ailleurs, s'en donnent à coeur joie !
Pour l'instant, il s'agit d'une décision émanant d'un jury populaire, lorsque ces affaires vont passer devant des juges, ce sera alors une autre affaire ! ceux ci veulent qu'on leur apporte des preuves d'un lien de causalité entre exposition au glyphosate (round up) et survenance de cancer. Comme aucune agence d'évaluation dans le monde n'a encore été capable de le démontrer, les preuves vont être quelque peu dificiles à apporter.
Ces cas illustrent la stupidité des mécanismes de la justice américaine... comment, et sur n'importe quel problème, en arriver à demander 1 milliard de dollars en réparation ! dans l'hypothèse ou les plaignants obtenaient cette somme et compte tenu de leur âge (qui est tout à fait normal pour développer un cancer de quelque nature et origine que ce soit), ces pauvres gens n'auraient aucune chance de pouvoir les dépenser avant de mourir. Il serait tout aussi aberrant que les descendants héritent du reste alors qu'eux ne sont pas concernés et n'étaient pas les victimes supposées !
Non, ils auront certainement une indemnité compte tenu du fonctionnement de la justice américaine (et du procès précédent sur le même sujet) de l'ordre d'une quarantaine de millions ce qui n'est déjà pas si mal !

gattaca | 28 mai 2019 à 17h44 Signaler un contenu inapproprié

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