Selon l'étude, les pratiques agricoles actuelles se traduisent en Europe par une intensification de la culture des terres les plus riches. Les systèmes de production plus traditionnels, moins intensifs, qui favorisent la biodiversité, appelés dans le rapport de haute valeur environnementale, ne cessent quant à eux de disparaître.
Au moment où les débats s'ouvrent sur l'avenir de la PAC post 2013, l'Agence européenne de l'environnement souligne donc que les 53 milliards d'euros de budgets annuels de cette politique pourraient être un formidable vecteur de changement Alors qu'aujourd'hui, malgré des réformes, la plupart des financements vont aux systèmes les plus productifs, l'agence estime qu'à l'avenir, les dépenses pourraient cibler davantage les productions de haute valeur environnementale. Cette possibilité doit être étudiée en prenant compte du contexte socio-économique du secteur agricole mais aussi en considérant les services rendus par l'agriculture et les écosystèmes (alimentation, filtration de l'eau, capture de carbone…).
Article publié le 10 mars 2010