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Actu-Environnement

L'Inra décline les solutions pour déployer l'agro-écologie

A l'occasion d'un colloque organisé le 17 octobre, l'Institut national de recherche agronomique (Inra) a présenté trois pistes pour engager la transition vers l'agro-écologie, reposant sur la biodiversité, les paysages et les grands cycles des éléments. L'idée est de développer des solutions adaptées à chaque mode de production (élevage, grandes cultures, cultures pérennes et horticulture), en bio, conventionnel ou très intensif. Si ces solutions ne sont pas nouvelles, elles ont prouvé aujourd'hui leur efficacité et pourraient être plus largement déployées.

L'agroforesterie, les rotations longues, les cultures intermédiaires, les mélanges de cultures, la diversité génétique ou encore le pâturage mixte permettent de mieux utiliser la biodiversité dans les systèmes agricoles pour réduire les risques de maladies, stabiliser ou augmenter les rendements et améliorer les résistances. Par exemple, "des chercheurs ont montré l'augmentation des performances de caprins en pâturage mixte avec des bovins (par rapport à celles des caprins seuls), en raison d'une plus grande consommation de fourrage et d'un moindre impact du parasitisme".

La gestion des paysages et des territoires, via l'organisation spatiale des parcelles, les bandes enherbées, les zones humides, joue sur la gestion de ressource en eau, les transferts de pesticides, la régulation des bioagresseurs (faune auxiliaire par exemple) ou encore des pollinisateurs.

Enfin, les légumineuses et les systèmes intégrés agriculture-élevage font partie des solutions pour mieux gérer les cycles de l'azote, du carbone, du phosphore…

Réactions12 réactions à cet article

L'agro écologie est une façon scientifique de travailler suivant des modes plus respecteux de l'environnement et grâce à des connaissances scientifiques validées de réussir et d'éviter de mauvaises surprises.
conserver des rendements intensifs n'est sans doute pas possible mais c'est compatible avec une démarche "bio"

ami9327 | 23 octobre 2013 à 10h37 Signaler un contenu inapproprié

C'est bien 'INRA découvre l'agriculture biologique!!
Il serait très facile de trouver des solutions pour faciliter ce style de pratiques, la PAC était le meilleur moyen d'y parvenir, mais les lobbys (FNSEA) l'ont vidé de ses mesures environnementales(un scandale).
Un peu de cohérence donc, messieurs

lio | 23 octobre 2013 à 12h31 Signaler un contenu inapproprié

Y'a quoi de bio dans les propositions de l'INRA Lio? Quelles étaient aussi les mesures environnementales qui ont soit disant été virées sous la pression du syndicat FNSEA svp?

Kath | 23 octobre 2013 à 14h27 Signaler un contenu inapproprié

Ca y est, l'INRA vient d'inventer le fil à couper le beurre ! Bravo les gars...

Manu | 24 octobre 2013 à 10h46 Signaler un contenu inapproprié

L'INRA, en route depuis 1982, employant aujourd'hui 8500 chercheurs (!!!) aurait enfin trouver le bon sens écologique ! Les chercheurs qui cherchent avaient parié sur les ogm pour finalement nous dire que des bons rendements peuvent être atteints de façon durable grâce à l'agro-écologie !

Stéphane | 24 octobre 2013 à 10h55 Signaler un contenu inapproprié

L'agroécologie pour l'INRA, c'est du flan! ça doit être compatible avec l'ultra-intensif et les OGM. L'écologie et la bio ils en rien à cirer. Heureusement qu'il y a quelques chercheurs qui se battent au sein de ce mastodonte dédié désormais à travailler main dans la main avec le privé. Quand à la recherche sur les OGM à l'INRA, c'est reparti de plus bel avec le projet GENIUS: un beau partenariat public-privé comme on les aime, avec bien sûr l'idée de nous faire accepter les OGM à la fin (bah oui la première fois visiblement on a pas bien compris, vu qu'on était contre).

Roublard | 24 octobre 2013 à 12h16 Signaler un contenu inapproprié

J'ai trouvé le programme du colloque sur la toile. J'y ai même trouvé une série de documents, dont de superbes PDF.

Superbes par la conception graphique (à quel prix ?) et aussi, pour nombre d'entre eux, par la « creusitude » (néologisme de mon cru pour faire concurrence à Ségo...).

Les agronomes et connaisseurs de l'agriculture visitant ce site les rechercheront et pourront en juger par eux-mêmes. Les autres s'en tiendront à leurs préjugés.

Heureusement, notamment pour Mme Lio, qu'il y a les lobbies, et plus particulièrement la FNSEA, pour expliquer les déboires d'une « agroécologie » dont on a du mal à cerner les tenants et les aboutissants, au-delà du blabla bobio.

Vous avez donné l'exemple du paturage mixte caprins-bovins. C'est une expérimentation sur deux ans avec 6 chèvres (témoin) et 6 chèvres + 2 génisses (traitement).

Franchement, même si les résultats semblent impressionnants, présenter ce genre de travail dans un colloque de haut niveau ne fait pas très sérieux... Un signal du délabrement de la recherche agronomique en France ?

Au fait, selon la présentation, c'est « même niveau d’infestation » pour le parasitisme. Escalade de flagornerie entre la présentation visuelle et orale ?

Wackes Seppi | 24 octobre 2013 à 14h07 Signaler un contenu inapproprié

Pour l'INRA l'agro écologie est un domaine de recherche comme un autre. Il est normal que tous le monde chez eux ne s'y interesse pas. Imaginons que l'INRA ne se soit interessé qu'aux cultures bio et ait laissé de côté tous le reste.... On aurait la même agriculture qu'il y deux siècles juste avec des tracteurs en plus. Le travail des agriculteurs serait plus pénible, la main d'oeuvre encore trés considérable (pour désherber par exemple...) Main d'oeuvre saisonnière qui n'aurait de revenus qu'une partie de l'année...
La culture bio est une technique qui a sa logique, sa clientèle potentielle. Mais ce ne peut être que limité de par sa nature même.

ami9327 | 24 octobre 2013 à 14h51 Signaler un contenu inapproprié

@Wackes Seppi

Toujours à la pointe de la désinformation, manipulation, l'escrolo ingénieur agronome qui n'a jamais eu le courage de débattre à visage découvert avec ses détracteurs lanceurs d'alertes !

C'est vrai que vous préférez plutôt la filiale de l'INRA " Inra Transfert " qui assure le transfert des résultats de la recherche agronomique vers le secteur privé ! Une façon grâce au partenariat " public - privé " d'être sûr de museler l’indépendance de la recherche publique et toutes les recherches « alternatives » qui seraient contre les intérêts mercantiles du modèle agricole pétrochimique dominant des lobbys « FNSEA, UIPP, Coopératives agricoles multinationales,…. » semences hybrides, mutagènes et OGM au frais des citoyens, électeurs, consommateurs empoisonnés, contribuables Français !

J‘espère que vous avez méditez sur le deuxième rapport sur l’agro-écologie de l’ONU : Wake up before it is too late: Make agriculture truly sustainable now for food security in a changing climate !

Etant donné que vous polluez le net depuis plusieurs années sans succès envers les lanceurs d’alertes (Mme Marie-Monique Robin, Professeur Gilles-Eric Séralini,…) et que l’opinion publique est toujours majoritairement contre (sondage, marche mondial,…) les OGM, pesticides,….il va peut-être falloir agir à visage découvert mais, c’est vrai que cela demande un minimum de courage et honnêteté !

Eau Pure | 24 octobre 2013 à 23h19 Signaler un contenu inapproprié

Considérer les deux personnes cités comme des lanceurs d'alerte? Ou va t'on serieursement? L'une se fait de l'argent sur les sentiments de peur avec des propos à peine étayés en affirmant que elle seule détient la vérité tandis que le deuxième entretien aussi un sentiment de peur en nous sortant une étude qui n'est même pas validable...Personellement je trouve ça honteux de s'engraisser sur la peur. Malheureusement aujourd'hui nos medias d'aujourd'hui aiment entretenir ce sentiment et mettent donc allegrement ce genre de personnes en lumières en ne résumant que des conclusions alaramistes sans mettre en lumière leur démarche qui elle sert à quelque chose.

Quand à l'avis de l'opinion "public" (quoi que dans votre cas on ne parle que de chose ciblé et un peut médiatisée), excusez moi mais c'est tellement facile à manipuler qu'elle ne veut rien dire...L'histoire nous l'a assez prouvé comme ça.

kathar | 25 octobre 2013 à 10h51 Signaler un contenu inapproprié

Eau Pure

Vous etes à visage découvert vous??
Critiquer les referénces de Mr Wackes Seppi qui lorqu'il le peu sur d'autre site ou cela est possible vous donne toujours les liens qui confirme c'est dire c'est enorme.
Vu le niveau de vos commentaires avec comme reference MMR,le seralini ,vous etes vraiment gonflé ou gravement atteinte.

pour vos reference comme seralini si son article est rester effectivement dans la fameuse revue scientifique mais c'est pour qu'il y soit encore mieu démonter et montrer comme une veritable connerie escrologiste qu il y est puisque il est attacher maintenant à des critiques objectives qui le démonte comme il se doit.
Voir lepage se servir de cette argument pour défendre seralini(l'article est toujours dans la revue..) montre a qu'elle point cette personne se fout de vous ,les militant croyant car elle sait que vous n'avez même pas la rigueur d'aller verifier comment il y est affiché.Elle sait que comme des moutons sans cerveau vous allez répéter ses mensonges et avec conviction en plus.
Eau pure votre croyance boosté par votre incompétance générale est du pain beni pour des lepage ou seralini.
Et le plus beau :vous les sitez comme des héros!
Avec humour :en plus il vous font payer la vaseline mais vous etes content quand même....

yannquirigole | 28 octobre 2013 à 13h54 Signaler un contenu inapproprié

Ce qu'il manque en France, c'est tout simplement un organisme de recherche exclusivement dédié à l'AB, type FiBL en Suisse par exemple. Exit les pertes de temps sur des sujets vains, et concentrons nous sur de la véritable innovation pour une fois. Et surtout, gardons des compétences agronomiques, la modélisation ne résoudra pas tout..

Rudy | 22 novembre 2013 à 15h22 Signaler un contenu inapproprié

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