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Aires marines protégées : une étude publiée dans Nature suggère de les rendre dynamiques

Biodiversité  |    |  L. Radisson

Et si le périmètre des aires marines protégées était mis à jour au fil du temps en fonction des changements environnementaux. C'est ce que suggèrent les auteurs d'une étude publiée dans la revue Nature qui propose d'identifier les zones à protéger de l'océan Austral par la localisation des prédateurs. Pour cela, plus de 70 scientifiques, dans le cadre de douze programmes menés en Antarctique, ont créé une base de données portant sur le suivi de 4 000 individus de 17 espèces différentes.

« Si tous (les) prédateurs et leurs diverses proies se trouvent en un même endroit, alors cette zone présente à la fois une grande biodiversité et une grande abondance d'espèces, ce qui en fait une zone de grande importance écologique », explique la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB), qui a soutenu ce projet mené par le Comité scientifique pour les recherches antarctiques (Scar). Et de donner pour exemple les baleines à bosse qui se déplacent sur les sites où le krill est abondant, pendant que les éléphants de mer et les albatros se déplacent vers les zones riches en poissons et calamars.

Le périmètre des zones d'importance écologique ainsi définies et celui des aires marines protégées existantes se recoupent partiellement. « Ce qui laisse à penser qu'elles sont actuellement au bon endroit », explique la FRB. Mais, d'après les projections du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), ces zones ne se recouvriront plus d'ici 2100.

En mai 2019, Emmanuel Macron avait annoncé sa volonté de porter à 30 % d'ici 2022, la part des aires marines et terrestres protégées dans le territoire national. Dans les Terres australes et antarctiques françaises, le ministère de la Transition écologique a annoncé la création d'une aire marine protégée dans la zone économique exclusive de Saint-Paul-et-Amsterdam, ainsi que la transformation du parc naturel marin des Glorieuses en réserve naturelle nationale.

Réactions1 réaction à cet article

Puisque c'est notre bien, et que nous en prenons soin, il ne faut pas oublier d'intégrer ces millons d'ha dans notre calcul du co2 et on verra que nous sommes positifs face aux autres Européens et n'avons pas à subir toutes ces inventions ressenties comme punitives.
Bien sur la disparition du fuel comme carburant est une urgence et on verra l'impact de ces pollueurs criminels involontaires mais criminels quand même sur l'évolution du covid plus mortel dans les villes polluées qu'en campagne.
(il y a 19 ans que j'ai abandonné le mazout pour le gpl et E85.)
Instinctivement ça m'avait semblé une évidence, de culture geek j'ai toujours eu un train d'avance, on ne peut que condamner les gouvernements qui n'ont pas su jusque la imposer ce type de carburant sans fumées, ni oxyde d'azote, et que 60% de co2.

pemmore | 19 mars 2020 à 10h30 Signaler un contenu inapproprié

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