Jusqu'à présent, la phase larvaire des poissons marins était considérée comme une phase de dispersion dans les océans mais les travaux de ces chercheurs remettre en cause ce concept. Leur travail montre en effet que près de 60% des larves d'une cohorte revient coloniser les récifs dont ils sont issus. Si ce phénomène de « homing », totalement inédit pour les larves de poissons, se généralise à d'autres espèces, les chercheurs suggèrent, propositions à l'appui, qu'il serait important de revoir les concepts de mise en place des AMP en intégrant ce processus biologique dans les stratégies de conservation des espèces. Ce travail a fait l'objet d'une publication dans Science*.
* Science 4 May 2007:
Vol. 316. no. 5825, pp. 742 - 744
DOI: 10.1126/science.1140597
Article publié le 02 août 2007