Mardi 19 mai, l'association de surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France (AirParif) a présenté le bilan de l'année 2014. Malgré une amélioration, la situation se présente toujours comme étant "problématique".

AirParif rappelle que la qualité de l'air est "dépendante de l'intensité des activités émettrices de polluants et de la météorologie". Or, 2014 a connu un hiver exceptionnellement doux, entrainant une baisse des émissions liées au chauffage. Ce qui explique les niveaux de pollution de 2014 en tendance inférieurs par rapport à 2013.

Autre constat positif, le respect par davantage de polluants des exigences réglementaires, et ce depuis plusieurs années dans la région. Il s'agit du dioxyde de soufre, du plomb, et du monoxyde de carbone.

En revanche, l'association révèle que "plus de 2,3 millions de Franciliens restent toujours exposés à des niveaux de pollution ne respectant pas la réglementation". Notamment en cause ? Les particules PM10 et PM2,5, et le dioxyde d'azote, auxquels s'ajoutent l'ozone et le benzène, qui posent encore problème. Les valeurs limites étant régulièrement dépassées, AirParif précise que la Commission européenne a engagé une procédure contentieuse à l'encontre de certains Etats membres, et notamment la France.