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Actu-Environnement

Airparif : 150 volontaires de nouveau appelés pour ''capter'' la pollution

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Aujourd'hui, l'association Airparif fait à nouveau appel aux 150 volontaires de l'étude exploratoire visant à mieux connaître l'exposition individuelle des franciliens à la pollution atmosphérique.
Après une première campagne de mesure réalisée le 13 février 2007 en situation hivernale, il s'agit de la dernière journée de mesure, cette fois-ci en condition estivale. L'objectif est d'évaluer les différences d'exposition à la pollution de personnes utilisant des modes de transport différents, rappelle Airparif dans son communiqué du 11 juin.
Cette étude commandée par l'Afsset (Agence Française de Sécurité Sanitaire de l'Environnement et du Travail) à Airparif, a également comme objectif de faire le lien entre l'exposition individuelle de ces volontaires avec les niveaux de pollution relevés par le réseau de stations d'Airparif (une quarantaine), pour définir le lien qui existe entre les niveaux de concentrations auxquels sont soumis les individus et les niveaux de pollution mesurés à l'extérieur par le réseau de mesure.
Quatre catégories de volontaires sont prises en compte : les piétons et cyclistes, les automobilistes, les usagers des transports en commun et les sédentaires. Tout comme en février, les 150 volontaires seront équipés toute la journée (de 8h à 20h) de capteurs portatifs de pollution. Trois polluants caractéristiques et présentant des effets sur la santé seront suivis : le dioxyde d'azote, représentatif de la pollution extérieure et en particulier de la pollution émise par le trafic routier, le benzène, caractéristique de la pollution des véhicules essence, le formaldéhyde, polluant essentiellement présent à l'intérieur des bâtiments.
Malgré des résultats très variables d'un individu à l'autre selon le mode de vie, le lieu de résidence et de travail et les modes de transports utilisés, quelques grandes lignes émergent déjà des résultats de la campagne de mesure réalisée en février, a rappelé Airparif. D'après le communiqué, les niveaux d'exposition au dioxyde d'azote et au benzène varient beaucoup d'un volontaire à l'autre en fonction de la nature du transport utilisé entre le domicile et le travail, ainsi qu'en fonction du mode de vie. Une grande variabilité s'observe également à l'intérieur d'une même catégorie de volontaires, en particulier les automobilistes, a indiqué l'association. D'après Airparif, les résultats de la première campagne confirment que ce sont les individus utilisant leur voiture qui sont le plus exposés au benzène. Pour le formaldéhyde, ce sont sans surprise les volontaires sédentaires qui ont été en moyenne les plus exposés avec des niveaux environ un tiers supérieurs à ceux des non-sédentaires, a précisé Airparif.

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