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Aliments bio : bons pour l'environnement et pour la santé ?

Agroécologie  |    |  F. Roussel

Par définition, l'agriculture biologique n'utilise pas ou très peu de pesticides et d'engrais chimiques dans ses pratiques. Le bénéfice pour l'environnement est direct puisque ce sont autant de molécules qui ne se retrouvent pas dans le milieu. Mais qu'en est-il pour la santé de ceux qui consomment les produits qui en sont issus ? C'est à cette question qu'a tenté de répondre une étude scientifique menée par Axel Mine de l'Université suédoise des sciences agricoles, entourée de chercheurs danois, polonais et français (Inra).

Il n'a pas été question de réaliser une étude épidémiologique entre deux populations : ceux qui mangeraient bio et les autres. Les chercheurs ont réalisé une vaste revue de littérature (1) dont les résultats ont été publiés vendredi 27 octobre dans la revue Environmental Health. L'équipe rappelle un faisceau d'indices qui indiqueraient que manger bio est meilleur pour la santé mais elle avoue également qu'il est aujourd'hui encore difficile de le prouver. Les chercheurs ont évoqué plusieurs pistes notamment la différence de composition des aliments. Mais ces différences sont "limitées", "comme une teneur légèrement plus élevée de composés phénoliques dans les fruits et légumes biologiques, et probablement aussi une teneur plus faible en cadmium dans les cultures céréalières biologiques", expliquent les chercheurs. "Les produits laitiers biologiques, et peut-être aussi les viandes, contiennent plus d'acides gras oméga-3 que les produits conventionnels. Cependant, ces différences ont probablement une signification nutritionnelle marginale", concluent-ils.

L'intérêt sanitaire des produits bio viendrait surtout de l'utilisation moindre d'antibiotiques qu'en agriculture conventionnelle. L'autre avantage probable serait l'absence de résidus de pesticides sur les produits, principale source d'exposition chez l'Homme.

Ces travaux viennent compléter les études déjà réalisées en la matière. En France, l'Institut technique de l'agriculture biologique (Itab) avaient estimé qu'en matière de santé, l'agriculture bio fait économiser entre 62€/ha à 141€/ha de coût des décès évités par cancers liés aux pesticides. Les aliments bios présentent également des teneurs en nitrate inférieures de 30%, et de 87% pour les nitrites qui peuvent affecter l'hémoglobine chez le nourrisson. Les produits présentent aussi des teneurs plus faibles en cadmium (25 à 50%) et des teneurs plus élevées pour les antioxydants (de 18 à 69 %).

1. Consulter les résultats de l'étude bibliographique sur le bio
https://ehjournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12940-017-0315-4

Réactions1 réaction à cet article

Par matraquage des masses, l'AB a réussi à faire croire à tout le monde qu'elle n'utilisait pas de pesticides ... c'est archi faux.
Elle a le droit (et ne se prive pas) d'utiliser 439 préparations phytopharmaceutiques. Mais ce n'est pas parce qu'elles sont qualifiées de "biopesticides" que le préfixe "bio" (usurpé d'ailleurs) les exonèrent d'une dangerosité éventuelle. D'ailleurs certains sont déjà identifiés comme étant des perturbateurs endocriniens ! d'autres cancérogènes (et même pas probable).
Alors que par sa charte, elle s'interdit l'utilisation de produits chimiques de synthèse, les viticulteurs notamment utilisent largement et le sulfate de cuivre et les sulfites (produits de synthèse). si l'AB n'avait pas cette possibilité, il n'y aurait tout simplement pas de vins "bio" !
Quant au fait que le "bio" seerait meilleur, c'est pas une étude faite par la profession qui arrivera à démontrer le contraire de 4 métaanalyses (2003, 2009, 2012, 2015) qui chacune basées sur plusieurs centaines d'études comparatives (bio versus conventionnel) ne démontre nullement un avantage quelconque pour l'AB (même pour le goût lorsque les études sont faites en double aveugle).
Pire, le "bio" en raison de traitements non adaptés, peu efficaces (et parfois dangereux) ne permettent pas de s'affranchir de contaminations bactériennes (risque x 5) et virales.
Sans compter le risque sous estimé des mycotoxines (cancérigènes) dont les teneurs sont plus fortes dans les produits issus de l'AB !

gattaca | 10 novembre 2017 à 16h15 Signaler un contenu inapproprié

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