Réduire de 132 à 95 grammes par kilomètre les émissions de CO2 des voitures à partir de 2020. Voici l'accord de principe trouvé entre le Parlement et les Etats, lundi 24 mai à Bruxelles. Le carbone émis par les automobiles contribue à près de 23% des rejets de gaz à effet de serre en Europe.
Sous la pression de Berlin, et du rapporteur du texte au Parlement, l'allemand Thomas Ulmer (PPE), le compromis met en place un système de "super-crédits". Il s'agit de permettre aux industries qui produisent des voitures électriques de déroger au seuil de 95 grammes par kilomètre. Cependant, ces super-crédits seront attribués de manière dégressive, à partir de 2020, avant de disparaître en 2023.
Diversions en tout genre
Berlin demeure malgré tout opposé à cet accord et fait des pieds et des mains pour arriver en position de force à la réunion des représentations permanentes nationales (Coreper I) jeudi 27 juin. Cette rencontre doit entériner le compromis. L'Allemagne a tout d'abord cherché, sans succès, à former une coalition pour bloquer le texte conclu avec le Parlement. Isolée, Berlin essaye dorénavant d'obtenir le retrait du dossier de l'ordre du jour, en tentant des diversions. Les Allemands ont par exemple demandé...