Plusieurs acteurs ont décidé de s'associer pour créer un consortium public-privé sur le biocontrôle. L'objectif est de consolider l'industrie française dans ce secteur : "Il convient de ne pas se limiter aux seuls produits du biocontrôle mais d'étendre le périmètre d'action aux conditions d'insertion des solutions de biocontrôle dans les systèmes de culture, aux outils d'aide à la décision et, aux activités de conseil", explique le consortium dans un communiqué.
Les méthodes de biocontrôle visent à réduire l'utilisation de produits phytosanitaires. Elles consistent à recourir à des insectes pour lutter contre d'autres ravageurs ou à des micro-organismes (bactéries, champignons...) pour protéger les cultures ou améliorer leur productivité et leur fertilité. L'un des exemples les plus connus est l'usage de coccinelles pour lutter contre les pucerons.
L'industrie française du biocontrôle a réalisé, en 2013, un chiffre d'affaires de 110 millions d'euros et a généré plus de 5.500 emplois, directs ou indirects. La présente initiative devrait permettre de porter, à l'horizon 2020, la part du biocontrôle à 15% du marché français de la protection des cultures (5% aujourd'hui) et à multiplier par 4 les emplois générés par cette industrie.
Le consortium regroupe des acteurs de la recherche (Inra, Cirad), le ministère de l'Agriculture, le réseau des instituts des filières animales et végétales (Acta), l'International Biocontrol Manufacturers' Association (Ibma Fance) et des industriels.
