Ce n'est pas une surprise. Depuis la mi-2007, Greenpeace lance des avertissements au gouvernement brésilien à propos de la destruction croissante de la forêt en Amazonie, liée à la hausse du prix des biens agricoles et à l'incapacité du gouvernement à appliquer correctement le plan national pour stopper la déforestation. Cette destruction aurait été encore plus importante si le moratoire sur le soja, qui aide à contenir la pression exercée sur la forêt n'avait pas été mis en place, commente Paulo Adario, Coordinateur de la Campagne Amazonie de Greenpeace. Le gouvernement doit s'atteler une bonne fois pour toutes à la lutte contre la déforestation de l'Amazonie. Les mauvaises nouvelles pour la forêt ne prendront fin que lorsque le gouvernement brésilien mettra en place un plan visant à mettre fin à la déforestation d'ici à 2015, comme le proposent les Organisations Non Gouvernementales au Brésil.
Dans le cadre d'un plan national sur les changements climatiques, le Brésil a annoncé le 1er décembre s'être fixé un objectif de réduction de la déforestation de 70% d'ici à 2018. C'est la première fois que les autorités du Brésil, acceptent de se fixer des objectifs de réduction des déboisements.
Article publié le 03 décembre 2008