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L'aviation veut explorer la solution hydrogène et lance un AMI

Energie  |    |  F. Roussel
Actu-Environnement le Mensuel N°411
Cet article a été publié dans Actu-Environnement le Mensuel N°411
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L'hydrogène peut-il trouver sa place dans la chaîne de valeur de l'aviation ? C'est à cette question que souhaitent répondre plusieurs acteurs du secteur en lançant un Appel à manifestation d'intérêt international (AMI). Le groupe ADP, Air France-KLM et Airbus en association avec la Région Île-de-France veulent « transformer les aéroports parisiens en véritables hubs hydrogène ». Lancé avec le soutien de l'agence Choose Paris Region, en charge de l'attractivité et de la promotion internationale de la région Île-de-France, l'AMI vise à bâtir un écosystème aéroportuaire autour de grands groupes, d'ETI/PME, de start-ups, ainsi que le monde académique et celui de la recherche. Les projets retenus seront annoncés fin avril.

« Nous devons nous préparer dès aujourd'hui à accueillir l'avion à hydrogène en 2035 en transformant nos aéroports en véritables hubs hydrogène », explique Edward Arkwright, directeur général exécutif du Groupe ADP. Du côté d'Airbus, le groupe se dit déterminé à mener une vision audacieuse pour l'avenir de l'aviation durable et à assurer la transition vers des vols commerciaux sans émission. « L'hydrogène est l'une des technologies les plus prometteuses qui nous aidera à atteindre cet objectif, mais nous ne pourrons pas y parvenir seuls. Cette révolution exigera également que nos écosystèmes réglementaires et infrastructurels changent à l'échelle mondiale », prévient Jean-Brice Dumont, vice-président exécutif ingénierie d'Airbus.

L'AMI s'articule selon trois thématiques : la première est liée au stockage, au transport et à la distribution de l'hydrogène (gazeux et liquide) en milieu aéroportuaire (systèmes de stockage, micro-liquéfaction, avitaillement des avions, etc.). La seconde s'intéressera à la diversification des usages de l'hydrogène dans les domaines aéroportuaire et aéronautique (véhicules et engins d'assistance en escale, transports ferrés sur les aéroports, alimentation énergétique de bâtiments ou d'avions lors des opérations en escale, etc.). Le troisième axe s'oriente sur l'économie circulaire autour de l'hydrogène (récupération de l'hydrogène dissipé lors d'un avitaillement en hydrogène liquide, valorisation d'un co-produit d'une réaction en vue de produire de l'hydrogène décarboné, etc.).

Réactions1 réaction à cet article

Voler au dessus des déserts provoquera peut être l'humidité qui manque pour déclencher la pluie.

pemmore | 12 février 2021 à 12h18 Signaler un contenu inapproprié

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