Qualibat s'interroge sur l'application de la date butoir du 1er juillet 2013, à laquelle les entreprises de traitement de l'amiante doivent satisfaire aux nouvelles exigences de certification. Compte tenu du retard pris par les entreprises, de nombreux chantiers de retrait d'amiante risquent d'être bloqués, alerte l'organisme de qualification et de certification des entreprises de construction.
Les entreprises effectuant des travaux de retrait ou d'encapsulage d'amiante, titulaires des certifications Qualibat 1512 (amiante non friable) et 1513 (amiante friable), doivent désormais être certifiées 1552 "Traitement de l'amiante", la nouvelle certification qui les remplace, explique l'organisme. "Ces entreprises déjà certifiées, réputées satisfaire provisoirement aux dispositions réglementaires, devront toutes faire l'objet d'un reclassement pendant l'année 2013", précise Qualibat.
Ce reclassement a pour objectif de vérifier que l'organisation des entreprises certifiées et la réalisation de leurs chantiers sont conformes aux dispositions du décret du 4 mai 2012 relatif aux risques d'exposition à l'amiante et aux exigences de la norme NF X 46-011. La vérification est assurée par un audit du siège de l'entreprise portant sur la partie documentaire, par le contrôle d'un chantier de référence réalisé selon les nouvelles dispositions, et par un audit de chantier.
Plus de 98% des entreprises en retard
Or, à ce jour, seules 2% des 217 entreprises certifiées Qualibat 1512 ont été reclassées complètement en 1552, indique l'organisme. Pour les 118 entreprises certifiées 1513, les opérations de reclassement sont en cours de programmation. Quant aux entreprises effectuant des travaux de retrait de couverture, qui doivent être certifiées au 1er juillet 2013 également, seules… deux entreprises sur les 200 ayant retiré un dossier ont obtenu la certification 1552.