M. Bockel examine également la possibilité d'augmenter les effectifs des assistants de justice à disposition des magistrats affectés aux pôles santé des tribunaux de grande instance (TGI) de Paris et de Marseille, ''qui centralisent l'ensemble des affaires''.
Face aux craintes de l'Andeva sur l'éventualité de la suppression du juge d'instruction, le secrétaire d'Etat a indiqué que la ''réflexion sur la modernisation de la justice pénale'' doit ''se poursuivre après de larges concertations, qui comprendront notamment les associations de victimes''. Rappelons que des milliers de victimes de l'amiante, ainsi que des magistrats, avaient défilé le 10 octobre à Paris contre la suppression du juge d'instruction, qui signerait selon eux un ''enterrement'' des affaires de santé publique.
Depuis 1996, date des premières plaintes déposées par l'Andeva, l'association réclame l'instruction ''d'un grand procès pénal'' sur cette affaire. Une prochaine réunion aura lieu avant la fin de l'année 2009 en présence de la Garde des Sceaux Michèle Alliot-Marie.
Article publié le 22 octobre 2009