Selon le Ministère du Travail, depuis la création du CAATA qui permet le versement d'allocations aux salariés victimes de l'amiante, près de 50.000 personnes ont bénéficié de ce dispositif qui connaît un grand succès. Les dépenses du fonds ont d'ailleurs connu une croissance exponentielle (325 M€ en 2002, 920 M€ à fin 2007), souligne le Ministère.
M. Bertrand explique également les difficultés sérieuses apparues depuis la création du CAATA, liées notamment à la traçabilité des expositions à l'amiante, au champ d'application prévu par la loi qui exclut des personnes qui ont réellement été exposées à l'amiante, alors que d'autres, qui n'ont pas été exposées, en bénéficient, ou à l'instruction des demandes concernant des salariés d'entreprises disparues.
Le groupe de travail, présidé par Jean Le Garrec, sera composé de cinq représentants des employeurs, cinq des syndicats, deux députés et deux sénateurs, quatre représentants de l'Etat (DGS, DSS, DGT, DB), deux d'associations de malades (FNATH et ANDEVA) et un de la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts). Le secrétariat du groupe sera assuré par un membre de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS).