''Ce débat mal posé ne pouvait qu'engendrer des blocages et des oppositions'', déclare l'association qui estime que les problèmes sanitaires, sociaux et environnementaux que posent les produits contenant des nanoparticules auraient du être traités avant de lancer le débat sur les conditions de développement de ces produits. Selon l'association, les réunions publiques organisées par thème dans différentes villes ''orientent les débats dans un rôle de faire valoir des activités locales sur les nanotechnologies et occultent la vision des enjeux globaux et des finalités qu'elles posent''.
Rappelons que suite à des perturbations lors des dernières réunions publiques, notamment à la réunion de Grenoble, la Commission Particulière du Débat Public (CPDP) avait choisi de séparer les intervenants du public sur place et donné aux citoyens la possibilité de s'exprimer par le biais du site du débat et par téléphone. Cette nouvelle formule ne satisfait pas l'association : ''un débat public sans public est un simulacre de débat''.
Le débat public sur les nanotechnologies est programmé jusqu'au 23 février 2010 où aura lieu la dernière réunion publique à Paris sur le thème de l'éthique et de la gouvernance. Le débat se poursuit aujourd'hui 14 janvier 2010 à Lyon sur le thème des nanotechnologies et de la santé.