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Mercure, champs électromagnétiques, économie d'énergie : le point sur les ampoules fluo-compactes

Malgré un marché déjà en plein développement, le remplacement des ampoules à incandescence par des basse-consommation fait encore débat ça et là. Entre impact environnemental, sanitaire et économique, l'Ademe publie son avis sur la question. Détails.

Energie  |    |  D. Ascher
   
Mercure, champs électromagnétiques, économie d'énergie : le point sur les ampoules fluo-compactes
© Secret Side
   
Depuis le 30 juin, les ampoules à incandescence d'une puissance supérieure ou égale à 100 W, sont progressivement retirées du commerce en France pour faire place aux ampoules basse consommation, suite à l'accord signé en octobre 2008 entre le ministère en charge du développement durable, l'Ademe (Agende de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie), les fédérations du commerce (FCD et FMB), l'éco-organisme Recylum et EDF. Au 31 décembre 2009, ce sera le tour des ampoules de 75 W, puis celles de 60 W au 30 juin 2010, de 40 W au 31 août 2011, et de 25 W au 31 décembre 2012.

Ces engagements devancent le calendrier de retrait imposé par un règlement européen du 18 mars dernier : en 2009, retrait à la vente des lampes de 100 W, 2010 pour les 75 W, 2011 pour les 60 W et 2012 pour les 40 et 25 W. ll devrait toutefois permettre d'économiser 40 TWh à l'échelle de l'UE d'ici 2020 selon les estimations de la Commission européenne. En France, l'Ademe estime que le remplacement des ampoules à incandescence par des lampes basse consommation (LBC) permettrait d'économiser 8 TWh à l'horizon 2016, soit l'équivalent de deux fois la consommation annuelle d'électricité des habitants de Paris.

Si en terme de consommation électrique, l'intérêt est évident, les plus sceptiques continuent de pointer du doigt un certain nombre d'inconnues : prix et retour sur investissement, qualité d'éclairage, délai pour atteindre la puissance nominale d'éclairage, effets de la dissémination du mercure en cas de bris accidentel ou en fin de vie et enfin exposition potentielle à un champ électromagnétique. Face à ces interrogations, et sachant que le marché est en plein développement (52 millions de lampes basse consommation tous usages confondus - domestique ou professionnel - ont été déclarées mises sur le marché en 2008, soit 30% de plus qu'en 2007), l'Ademe publie aujourd'hui un avis global sur la question, reprenant un par un, tous les points concernant les LBC.

Des caractéristiques techniques formalisées sur les emballages en 2010

Alors que les lampes à incandescence produisent beaucoup de chaleur (95 %) et peu de lumière (5 %), les lampes basse consommation, produisent environ 75 % de chaleur et 25 % de lumière. Elles peuvent produire une lumière ''blanc chaud'' ou ''blanc froid''. Si cette caractéristique est souvent évoquée sur les emballages elle sera précisée à partir du 1er septembre 2010 sous l'indication ''température de couleur'' : plus cette température apparaîtra basse et plus la lumière correspondra à du ''blanc chaud''.
Concernant le temps de latence à l'allumage, l'Ademe précise que si les dernières générations sont plus performantes et que certaines émettent déjà 80% de l'intensité dès le départ, les temps d'allumage et le nombre de cycles allumage-extinction possibles seront également précisés sur les emballages à partir du 1er septembre 2010

Un investissement financièrement intéressant

Bien qu'elles soient plus chères à l'achat (entre 5 et 8 euros), l'Ademe estime que les lampes basse consommation font économiser à un ménage plusieurs dizaines d'euros sur la durée de vie de la lampe. Elles consomment environ 5 fois moins d'énergie que les ampoules classiques et durent plus longtemps : 8.000 heures en moyenne, contre 1.000 heures pour une ampoule classique et entre 2.000 et 3.000 heures pour un halogène. Pour l'agence, en remplaçant une ampoule classique de 60 W par une LBC de 15 W, on économise 360 kWh pendant sa durée de vie, soit l'équivalent d'un an de consommation avec des ampoules classiques pour un ménage.

Mercure : une nécessaire bonne gestion des produits en fin de vie

Chaque lampe basse consommation contient environ 3 mg de mercure. Une quantité faible selon l'Ademe qui estime qu'une lampe basse consommation qui se brise présente peu de danger car elle ne contient que 0,005 % de mercure mélangé au gaz inerte du tube. Si la quantité de Mercure reste inférieure à celle d'un tube néon classique (7mg) leur déploiement à grande échelle peut en revanche présenter un risque de pollution. Une bonne gestion de la fin de vie de cet équipement est donc nécessaire d'autant que 93% d'une LBC est recyclable.

Considéré comme un Déchet d'Equipement Electrique et Electronique (DEEE) les LBC hors d'usage entrent dans le cadre d'application du décret 2005-829 du 20 juillet 2005 sur les DEEE. À ce titre, depuis le 15 novembre 2006, Récylum, éco-organisme agréé par les pouvoirs publics, a mis en place une filière de collecte et de traitement des lampes en signant une convention avec les différentes parties prenantes. Les lampes usagées doivent être déposées auprès des distributeurs, dans les déchetteries, auprès des collecteurs de déchets voire des installateurs électriciens. Les lampes sont ensuite valorisées et le mercure traité et recyclé.
En 2008, environ 700 tonnes de lampes basse consommation ont été traitées par Récylum soit un taux de retour de 18% environ. Pour l'Ademe, cette faible proportion s'explique par la durée de vie importante de ces lampes qui ont été mises sur le marché récemment.

Un rayonnement électromagnétique faible

Dans un contexte de polémiques récurrentes autour des effets sanitaires de l'exposition aux rayonnements électromagnétiques des antennes de téléphonie mobile, des réseaux WIFI et autres systèmes RFID, les résultats de l'étude de l'Office Fédéral pour la Santé de Suisse montrant que les niveaux maximum de rayonnement des LBC avaient été enregistrés à 30 cm aux alentours de 30-60 kHz, avaient été diversement interprétés. Comme l'étude avait tout de même conclu à une exposition sensiblement équivalente à celle d'une ampoule à incandescence, l'Ademe précise que les LBC ne sont pas dangereuses pour la santé Humaine. Elle rappelle toutefois qu'un projet de norme internationale (IEC 62493) devrait permettre de proposer des mesures complémentaires, mais aussi que l'Agence Française de Santé et de Sécurité Environnement Travail (AFSSET) avait été saisie en 2007 afin de disposer d'un protocole de mesure accepté par tous. D'ailleurs sur la base de ce protocole, un cahier des charges est en cours de réalisation pour effectuer une campagne de mesure prenant en compte les nouveaux produits disponibles sur le marché.

Réactions33 réactions à cet article

Autre inconvénient: les UV

La décharge électrique dans le tube émet des UV qui sont transformés en rayonnement visible par la poudre déposée à l'intérieur du verre. Mais cette transformation n'est pas complète, il reste des UV, nocifs pour les yeux si l'éclairage est proche des yeux (salle de bain, lampe de chevet...). Attention donc.

Zorggy | 26 août 2009 à 09h04 Signaler un contenu inapproprié
Si économique ?

ATTENTION, ces ampoules consomment beaucoup plus à l'allumage !
C'est à dire que si on en met dans les toilettes, caves ou tout endroit où l'on allume moins de 3 minutes, les ampoules dites "basse consommation" consomment beaucoup plus ! Leur durée n'est d'ailleurs plus du tout de 8000 heures !
Elles ne sont absolument pas conçues pour être allumées et éteintes fréquemment.

L'ADEME semble oublier ce "DETAIL"

D'ailleurs personne n'en parle...

Tristan | 27 août 2009 à 10h04 Signaler un contenu inapproprié
qui croire aujourd'hui...

En ce moment circule une vidéo de la journaliste scientifique Annie LOBE, qui émet des avis contraire à l'ADEME sur la nocivité pour la santé de ces ampoules basse consommation. Que faire? qui croire? et les leds sont elles également nocives!!!

titof49 | 27 août 2009 à 10h10 Signaler un contenu inapproprié
Quid de la prise en compte des tarifs HP, HC ?

Le résumé de l'étude ADME est intéressant. Toutefois, il ne précise pas, au titre des économies financières, comment il est tenu compte des tarifs HP (heures pleines) et (HC heures creuses). On rappelle que les lampes basses consommation des particuliers sont plutôt allumées la nuit et partiellemnt pendant les périodes HC. Evidemment on ne parle pas des plages HP HC qui n'on pas varié depuis 50 ans. Il suffit de varier par exemple d'une heure pour modifier les bilans financiers. On aimerait aussi en savoir plus sur ces questions.

RobertVnt | 27 août 2009 à 10h33 Signaler un contenu inapproprié
Re:Si économique ?

On peut mettre des LED 3W ou 5W (ou plus) dans ces endroits ou opter pour des LBC spéciales qui montent vite en luminosité (80% en 1/2 seconde) et supportent bien des milliers d'allumages.
Certains fabricants "déclarent" jusqu'à 600 000 mises en route et 15 000 h de vie (surveillez la qualité de votre installation électrique néanmoins).

voir le guide d'achat : http://www.guide-topten.com/index.php?page=speciales

Par contre, je ne suis pas d'accord avec l'avis de l'ADEME concernant les prix des LBC : 5 à 8 € me semble bien peu à côté de ce qu'on peut voir dans certaines enseignes de distribution...surtout pour des lampes de qualité !

Clément | 27 août 2009 à 10h41 Signaler un contenu inapproprié
Re:Si économique ?

Les problèmes d'allumages fréquents sont bien connus des fabricants de tubes néons (et c'est pour ça qu'on voit entre autres des locaux qui restent allumés); donc je suppose idem pour les LBC. Il y a donc bien arnaque pour imposer ces lampes quand on ne précise pas cet inconvénient du réallumage;
Conso et durée de vie ne sont pas si simples. Et je ne parle pas de la variation de lumière. Finalement, faudrait peut-être regarder du côté des tubes néon qui deviennent plus "cosy"

Cricri | 27 août 2009 à 10h54 Signaler un contenu inapproprié
csq sur la santé

Qu en est il des répercussions sur la santé des utilisateurs et précisémment des consèquences sur R LA PROSTATE ???
un dossier complet a été en libre consultation indiquant sur le département de la guadeloupe - il me semble - une augmenation substantielle de cas de cancer de la prostate 50 % en 3-4 ans ...et 15 jours après...le dossier a disparu du net .... est ce que l' on nous dit tout ????

sylde | 27 août 2009 à 11h48 Signaler un contenu inapproprié
Et la puissance réactive??

C'est bien de parler de la consommation Active des LBC mais quid de la puissance Réactive.
En effet ces LBC ne sont pas que résistive et il y a donc une consommation électrique cachée.
Pour le moment les compteurs EDF des particuliers ne totalisent pas le réactif mais je vois bien l'avenir se modifier avec une facturation supplémentaire!
Qui vivra verra

ploufjf64 | 27 août 2009 à 11h58 Signaler un contenu inapproprié
qui croire ??

ceratinement pas l'ADEME qui est un organisme payé par l'état

cousin hub | 27 août 2009 à 12h00 Signaler un contenu inapproprié
Re:csq sur la santé

oui, tout ... et n'importe quoi ...

est-ce que rien n'a changé en 3, 4 ans ? Produits phytosanitaires utilisés, produits alimentaires, émissions de polluants, etc... Tous les paramètres doivent être pris en compte, ce qui explique qu'il est souvent difficile d'affirmer la cause d'un cancer.

eskapade | 27 août 2009 à 12h01 Signaler un contenu inapproprié
Re:qui croire ??

Quel raisonnement puissant et intelligent !
ADEME = organisme payé par l'Etat = par définition, trompeur.

Parce que, sans doute, seuls les organismes non payés par l'Etat (donc privés) ne mentent jamais...

Parce que, en aucun cas, vous ne pourriez penser que l'Etat puisse prendre en compte des critères d'intérêt général. Mais qui d'autre pourrait le faire ?

Avec une telle logique de raisonnement, on se demande bien pour quelle raison des citoyens cherchent à défendre leurs services publics !

toupidek | 27 août 2009 à 12h57 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:qui croire ??

ayons de la mémoire : au moment de l'accident de Tchernobil, que nous ont dit les organismes d'état ?

tétra | 27 août 2009 à 13h34 Signaler un contenu inapproprié
le mercure n'est pas recyclé

Il me semble que le communiqué de l'ADEME est loin d'être impartial. Le mercure présent n'est pas recyclé et donc pas valorisé. En visitant le site internet de Recylum, l'éco-organisme responsable du recycle des LBC, on peut lire:
" Le mercure (0,005%), présent en infime quantité, est neutralisé."

Encore une fois, même si les LBC sont un énorme potentiel pour faire des économies d'énergie, elles n'ont pas que des avantages. Pourquoi vouloir cacher la vérité?

le_gersois | 27 août 2009 à 15h46 Signaler un contenu inapproprié
Re:le mercure n'est pas recyclé

"Cacher la vérité" parce que beaucoup voient les choses de façon binaire. Effectivement, à vouloir trop mettre en avant ses bons côtés et cacher ses défauts, on risque de donner raison aux partisans de la théorie du complot qui font des stocks de lampes à incandescence chez eux

L'expression "mercure neutralisé" m'a aussi beaucoup étonné. On met tout ça dans une boîte et on attend, c'est bien ça ?
En gros, seuls le verre et les métaux sont recyclés (88 + 5 = 93% du poids)
Pourquoi on ne profite pas des opérations de relamping (remplacements massifs d'incandescentes par des LBC ou LED) pour mettre en place aussi une filière de recyclage pour les lampes classiques (verre + métaux essentiellement également)
Sous prétexte qu'elles ne contiennent pas de mercure on peut les incinérer bêtement ??
Et le Tungstène on ne peut rien en faire ?

Clément | 27 août 2009 à 17h29 Signaler un contenu inapproprié
Re:Et la puissance réactive??

la puissance réactive des LBC n'a rien de comparable avec celle de moteurs électriques par exemple pour lesquels les industriels ont effectivement une méthode de comptage particulière, et mettent parfois en place des batteries de condensateurs pour inverser la tendance et payer moins.
Je crois qu'avec les LBC, on en est vraiment très loin, enfin si vous avec des chiffres...
Se pose-t-ton la question quand on achète un ordinateur bourré d'électronique ou une console de jeux video, etc...

Les anti-LBC se creusent vraiment la tête en ce moment pour trouver des arguments, ça en devient ridicule mais au moins, on soulève un grand nombre de points intéressants.

Clément | 27 août 2009 à 17h37 Signaler un contenu inapproprié
inquiétude exagérée

A mon avis, il n'y a pas lieu de justifier l'inquiétude véhiculée qui confine parfois à l'hystérie de certains...
Oui les ampoules contiennent du mercure mais en faible quantité et puis sauf si on la casse, on n'est pas en contact et il existe normalement une filière de recyclage recyclum (http://www.recylum.com/) mais là à mon avis il faudrait communiquer là dessus et obliger dès aujourd'hui les fabricants à ce que cela figure sur les emballages des ampoules à l'achat car sinon encore un grand nombre va finir à la poubelle et donc le mercure finira dans l'environnement...
(Note : les tubes fluorescents appelés "néons" contiennent du mercure (2 à 5 fois plus que les lampes basse conso) et on a pourtant jamais vu l'attention focalisée sur ceux-ci)
Concernant les ondes, c'est plus complexe et en fait au delà d'un mètre le bruit de fond redescend à un niveau correct.
Un article à ce sujet très intéressant dans le Science & vie de Septembre qui va sortir et qui fait le point "Ampoules basse conso : danger ou pas ?"

Si les lampes à diodes se développent assez vite, nous sauteront peut-être un étape et passeront directement de l'ampoule à incandescence aux diodes avec finalement une étape intermédiaire des lampes basse conso qui ne durera que quelques années le temps de la transition...

Le lien qui est fait dans la vidéo avec les cancers n'est pas du tout judicieux et personnellement, pour l'augmentation du nombre de cancers (qui peut-être multifactorielle et jamais simple à démontrer), je suspecterai plutôt l'utilisation des pesticides où l'on a utilisé les stocks restant de chlordécone pour les cultures de bananes alors que ce produit était interdit depuis longtemps dans d'autres pays dans le monde (interdiction en 1976 aux USA, 1990 en France Métropolitaine mais utilisé jusqu'en 2005-2007 aux antilles...) enfin bref...

Espérant avoir éclairé certains points sur le sujet
A bientôt

steph73 | 27 août 2009 à 19h52 Signaler un contenu inapproprié
Pire encore

Dans aucun des articles traitant des LBC, il n'est jamais fait état des poudres qui constituent le revêtement fluorescent. Cela veut-il dire qu'il est plus dangereux que le mercure ? Pourtant c'est un constituant qui est en quantité non négligeable.

Ulysse | 27 août 2009 à 22h43 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Re:qui croire ??

C'est vrai que comparer le remplacement des lampes à incandescence avec le dossier Tchernobyl, c'est là aussi tout à fait honnête et mesuré !!

Communication défectueuse, ok. Manque de visibilité sur certains points, ok (sur la plupart des technologies vertes, c'est souvent le cas, il faut dire que heureusement les exigences de transparence ont beaucoup progressé aussi).

Mais de là à sortir le bon vieux spectre du complot !! C'est encore un prétexte pour ne surtout rien changer...

klm | 28 août 2009 à 09h09 Signaler un contenu inapproprié
jamais contents ?

je suis etonné du nombre de commentaires concernant ce sujet par rapport a d'autres articles traitant de choses beaucoup plus préocupantes ,les ampoules basse conso ne sont peut etre pas la panacée mais leur utilisation part d'une bonne démarche ,la volonté d'economiser l'energie ce qui dans le contexte ecologique actuel est plutot une bonne nouvelle.

lio | 28 août 2009 à 09h56 Signaler un contenu inapproprié
Re:jamais contents ?

Comme souvent, un lobbying cède la place à un autre, sans autre réflexion aucune. Bien sûr que tout les risques ne sont pas évalués, évidemment qu'il faut économiser l'énergie, certains que les distributeurs préfèrent vendrent une ampoule à 20 € (jamais vu 5 ou 8 pour de la qualité)... Le remède est il pire que le mal ? Je ne sais pas... c'est vrai, à une éopoque le plomb fût remplacé par du benzène dans l'essence, moins nocif ???? (un peu ironique !)

Un jugement intelligent aurait peut être pu être de limiter les puissances des lapmpes incandescences (40 - 60 W) afin de continuer à équiper les lieux clos type WC, SdB, et lampe de chevet qui ne constitue pas une dépense énergétique énorme vu la durée où sont allumés ces lieux. De plus, on limitait les interrogations sanitaires et les problèmes d'allumage et de durée de vie (je confirme ce point par expérience). Mais par contre, en supprimant les fortes puissances, on oblige à s'équiper en LBC pour les pièces à vivre qui reste allumée longtemps... Mais voilà, rien n'est raison en politique, d'un lobbying à un autre...

Gris, ni blanc, ni noir | 28 août 2009 à 13h42 Signaler un contenu inapproprié
Re:jamais contents ?

ouf merci !

Clément | 28 août 2009 à 17h41 Signaler un contenu inapproprié
bilan cycle de vie

ce que je cherche à savoir c'est le bilan carbone total, de la production à la destruction.

- combien d'énergie pour fabriquer ces LBC sachant qu'elles possèdent des composants électroniques bien plus complexes que des lampes à incandescence?
- combien d'énergie pour le traitement/recyclage?

Personne n'évoque jamais ce point et il me semble que ce qu'on gagne lors de l'utilisation pourrait avoir été perdu lors de la fabrication, non?

Bref si quelqu'un a des chiffres merci de m'"éclairer"

Anonyme | 28 août 2009 à 18h30 Signaler un contenu inapproprié
et on voit comment avec ces lampes ?

Où peut ton voir les tests comparatifs sur l'éclairage entre lampe à incandescence et basse conso ?? car dans ma chaumière il fait sombre depuis que j'ai mis ces nouvelles lampes : mal aux yeux etc! je les ai enlevé !! où trouver des stocks de lampe 100,75 w à incandescence ? comment se faire rembourser ?

lyvoirien | 29 août 2009 à 10h42 Signaler un contenu inapproprié
Re:Si économique ?

Faux l'Ademe en parle : http://www.ademe.fr/particuliers/fiches/equipements_electriques/rub4.htm

nana-écolo | 31 août 2009 à 09h44 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Si économique ?

Qu'est-ce qui est "faux" ??
L'ademe annonce des chiffres discutables (en effet, on m'a enseigné lors de mon BTS électrotechnique qu'une ampoule à incandescence transformait 70% de l'énergie en chaleur, et 30% et lumière)
Passons.
L'ADEME donne des chiffres sur le régime permanent.
Mais pas sur la consommation de tubes fluorescent en régime transitoire (la sur-consommation à chaque allumage)


Alors "Nana-écolo": Qu'est-ce qui est "faux" ??

Tristan | 31 août 2009 à 10h10 Signaler un contenu inapproprié
Re:et on voit comment avec ces lampes ?

1/ Vérifier votre installation électrique
2/ Vérifier la puissance installée par rapport à celle substituée
3/ Renseignez-vous sur l'IRC des lampes (mini 80-85) et la température de couleur (prendre 2700K)
4/n'achetez pas de lampes à 1 ou 2€ !!

Tom | 01 septembre 2009 à 23h26 Signaler un contenu inapproprié
Re:bilan cycle de vie

J'avais vu quelque part que l'énergie grise d'une LBC était de l'ordre de 7 kWh. A titre indicatif, une lampe à incandescence de 100W consomme de l'ordre de 100 kWh/an (en comptant 3h/jour) !

Tom | 01 septembre 2009 à 23h28 Signaler un contenu inapproprié
Re:qui croire aujourd'hui...

Il suffit de découvrir l'hallucinant amalgame que fait cette "journaliste" "scientifique" entre les LBC et... l'augmentation des cancers de la prostate aux Antilles (!), pour mesurer le degré de sérieux de l'auteur !

C'est vraiment n'importe quoi : le problème antillais est lié au scandale de l'utilisation massive du chlordécone pendant des années, même (et surtout) après son interdiction non appliquée localement à l'époque.

Sachant ça (ce ne sont pas les publications qui manquent sur ce sujet...), vouloir faire croire, parce que ça s'est fait en Guadeloupe dix ans avant, qu'une opération de promotion des lampes basse consommation par EDF est à l'origine d'une augmentation des cancers de la prostate dans cette île, c'est tout simplement du délire !

Ce genre d'article ne sert en fait qu'à la promotion de son bouquin publié à compte d'auteur.
Pas vraiment une source d'information fiable...

Et il en traîne pas mal comme ça sur internet : un peu de bon sens serait quelquefois utile, non ?

toupidek | 02 septembre 2009 à 10h10 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:et on voit comment avec ces lampes ?

Merci Tom pour ces infos qui me rendent un petit espoir de trouver la solution .. c'est vraiment incroyable que la mise sur marché de lampes non efficaces soit permise : celà va porter un préjudice énorme sur l'idéal écologiste et la manière de l'Etat européen de protéger ses consommateurs.. car qui est au courant de ton info ? 1/100 000 000 de consommateur !!!et encore ...bon si celà ne marche pas encore tu me rembourseras les 6 euros /par ampoule

lyvoirien | 02 septembre 2009 à 10h33 Signaler un contenu inapproprié
avoir du culot ?

J'ai un chanceux qui a une maison avec vieux lustres etc dont la prise des ampoules se fait avec des culots : or il ne trouve que des lampes (à forme galbée ancienne ) qui se vissent : il doit tout changer l'équipement ..alors quel est le prix réel de ce chambardement ?

le sans culotte | 02 septembre 2009 à 10h40 Signaler un contenu inapproprié
et pourquoi pas les LED

Pourquoi ne pas passer directement en LED le plus souvent possible? on commence à en trouver (il est vrai le plus souvent sur internet mais également dans certaines grandes surfaces)de moins en moins cher (prix équivalents aux Basses consommations) et de plus en plus adaptées à différentes utilisations. Elles consomment encore moins (1 à 5W), n'ont pas de problèmes d'allumage-exctinction,... et peuvent vivrent autant que nous !

Mère en perfectionnement | 15 septembre 2009 à 12h03 Signaler un contenu inapproprié
Eclairage à leds

Il y a Led et Led,
OK pour les leds radiales, mais attention aux leds de puissance qui chauffent et consomment beaucoup.

JC | 18 septembre 2009 à 16h27 Signaler un contenu inapproprié
Re:Re:Si économique ?

Les tubes néon?? Les néons ne servent pas pour l'éclairage mais pour les enseignes lumineuses des boutiques par exemple ou bien dans les prises multiprises avec interrupteur, le voyant à l'intérieur de ce dernier est un néon. Un néon s'allume au "quart de tour" contrairement aux lampes fluocompactes et les tubes fluos, leurs ancètres.

Ne PAS confondre néon avec tube fluo!! Même sur des sites sérieux, il y a des articles avec néon à la place de tube fluo!!


De toutes façons ce qui est vraiment plus économique, c'est les lampes à Leds. J'ai commencé à en tester une. elle fait 4 Watts et éclaire à peu de chose près comme une lampe à filament de 40 Watts.. C'est à dire autant qu'une fluocomptacte de 15 Watts qui a servi quelques heures. Car au bout de quelques heures ces "merveilleuses" lampes pratiquement imposées par Mr Borloo éclairent moins fort!! Elles le font toutes!! J'ai eu ça chez moi depuis environ 1997 et j'ai tout viré début juin 2009... Depuis ma sinusite ne me fait plus horriblement mal... Sans oublier qu'une fois l'une de ces ampoules avaient commencé à prendre feu chez moi!! Très très dangereux le circuit électronique qu'il y a à l'intérieur!! Si un des composants crame, il se met plus ou moins en court circuit et hop, ça prend feu!! De toutes façons vu comment ces composants sont d'une qualité médiocre et surtout très mal soudés (au lieu de plaquer les composants contre le circuit imprimé, ils pendouillent au bout de leurs connexions!!) Ca n'arrivera jamais avec une lampe à incandescence...

Merci Mr le Ministre de l'écologie!! D'un bord on interdit le mercure et d'un autre on nous oblige presque à acheter ces lampes avec du mercure dedans!! Même en infime quantité, c'est trop!!! Il y a eu le scandale de l'amiante et dans quelques dizaines d'années ce sera le scandale des lampes fluocompactes!! Merci merci!! tout ça pour faire marcher le commerce et ruiner un peu plus les Français!!

Rendez-vous dans un certains temps quand il y aura une "épidémie" de problèmes à causes de ces bombes à retardement...

Croquette | 29 octobre 2009 à 03h09 Signaler un contenu inapproprié

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