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Quatre organismes de recherche français se mobilisent pour la survie de l'anguille européenne

Biodiversité  |    |  F. Rousset
Quatre organismes de recherche français se mobilisent pour la survie de l'anguille européenne
Environnement & Technique N°381
Cet article a été publié dans Environnement & Technique N°381
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Irstea Bordeaux, Inra Nouvelle-Aquitaine, l'Université de Perpignan Via Domitia et l'Agence française pour la biodiversité (AFB) se mobilisent pour la survie de l'anguille européenne, "en danger critique d'extinction".

Espèce emblématique du Sud-Ouest de l'Europe, les anguilles européennes seraient menacées par le changement climatique, les barrages, la pollution, la surpêche et le braconnage, indique Irstea Bordeaux. En 30 ans, la situation semble s'être beaucoup détériorée : "Ainsi, lorsque 100 civelles arrivaient en Europe au début des années 1980, les scientifiques estiment que seulement huit arrivent sur nos côtes aujourd'hui", rapporte l'institut de recherche.

La mobilisation des acteurs français a lieu dans le cadre du projet européen Sudoang, piloté par l'Azti, un institut de recherche du pays basque espagnol. Il réunit l'ensemble des acteurs impliqués dans la gestion de l'anguille en Espagne, en France, et au Portugal, à savoir dix centres de recherche, 27 partenaires associés, des ONG et des associations de pêcheurs.

En 2007, un règlement européen imposant à chaque Etat membre de prendre des mesures de conservation avait été mis en place mais Irstea Bordeaux regrette que "l'espèce n'a[it] montré aucun signe de récupération". Pour l'institut, l'une des causes de cet échec est "l'absence de coordination à grande échelle".

Ainsi, le principal objectif du projet Sudoang est d'améliorer la coordination entre les pays concernés en leur fournissant des outils communs, en instaurant une plateforme de concertation, ou encore en renforçant la coopération des polices sur le braconnage de l'espèce.

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