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Actu-Environnement

Destruction des animaux nuisibles : la réglementation adaptée

Biodiversité  |    |  L. Radisson

Un arrêté, publié le 16 février, modifie l'arrêté du 3 avril 2012 qui fixe la liste, les périodes et les modalités de destruction des animaux d'espèces classées nuisibles sur l'ensemble du territoire métropolitain.

Les dispositions modifiées portent sur les points suivants : liste d'experts capables d'identifier les espèces capturées, cages à corvidés, cages pièges de catégorie 1, tir du putois, tir du vison, secteurs où la présence de la loutre et du castor est avérée, et pièges tuants de catégories 2 et 5.

Lors de sa consultation publique en janvier dernier, le ministère de l'Ecologie avait indiqué qu'il s'agissait d'un "toilettage permettant la mise en cohérence du texte avec les besoins du terrain".

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) avait regretté dans un communiqué que "soit autorisé le tir du putois au-delà des 200 m du bord des cours d'eau dans les onze départements où est présent le vison d'Europe". L'ONG avait également déploré que "les pièges tuants des catégories 2 et 5 ne soient interdits qu'aux abords des rivières jusqu'à 200 m de la rive pour la protection des espèces vison d'Europe, loutre et castor".

Un projet d'arrêté visant à modifier les listes départementales d'animaux classés nuisibles est par ailleurs en consultation jusqu'au 4 mars 2013.

Réactions1 réaction à cet article

Je m'étonne qu’aujourd’hui en France certaines espèces autochtones soient encore considérées comme « nuisibles » alors que l’utilité de chaque élément naturel dans l’équilibre des écosystèmes n’est plus à démontrer. Les prédateurs naturels en particulier sont des éléments essentiels à l’équilibre du milieu, jouant notamment un rôle de police sanitaire vis-à-vis de l’Homme et des populations de proies qu’ils assainissent.

Ces classements sont d’autant plus étonnants qu’il y a aujourd’hui en France une recrudescence des populations de petits rongeurs et des dégâts aux cultures qui en sont le corollaire. Les prédateurs constituent une méthode de lutte alternative naturelle et gratuite contre de tels dégâts. Cet arrêté modificatif aurait été l’occasion d’interdire la destruction des prédateurs dans les lieux de pullulations de ces micro-mammifères.

Cet arrêté aurait également été l’occasion d’interdire une bonne fois pour toutes les pratiques inutiles, cruelles et archaïques que sont le déterrage et l’enfumage.

dragonelly | 18 février 2013 à 21h14 Signaler un contenu inapproprié

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