Trois des quatre espèces de gorilles figurent parmi les espèces ''en danger critique d'extinction'' sur la Liste rouge de l'UICN, notamment en raison de la chasse et de la destruction de leur habitat liée à l'exploitation forestière et l'agriculture sur brûlis.
Les populations de gorilles des montagnes en République démocratique du Congo (RDC), au Rwanda et en Ouganda se limitent à 700 contre 300 individus au Cameroun (rivière Cross) et au Nigeria. Les gorilles des plaines en RDC ont perdu une grande partie de leur population, passant de 17.000 il y a 10 ans à 5.000.
Selon le PNUE, on compte quelque 200.000 gorilles des plaines en Angola, en République centrafricaine, au Cameroun, en RDC, au Gabon, en Guinée équatoriale et en République du Congo.
Dans le cadre du lancement de l'Année internationale du gorille, des volontaires ont ainsi patiné, déguisés en gorilles, sur une patinoire de 900 m2 dans le quartier de South Kensington. Cet évènement est l'une des initiatives proposées par la Convention du PNUE sur la conservation des espèces migratoires au sein de la faune sauvage (PNUE/CMS), qui a besoin d'un soutien public et privé pour protéger les gorilles.
En apportant un soutien à l'Année du gorille, les pays, les entreprises et les citoyens ne sauveront pas seulement une espèce en danger d'extinction, mais aussi un éventail riche de diversité biologique dont les gens dépendent, a déclaré le directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner.
Jane Goodall, la célèbre primatologue, a par ailleurs été nommée marraine de cette Année qui s'inscrit dans la Décennie des Nations Unies pour l'éducation en vue du développement durable, rappelle de son côté l'UNESCO. Cette initiative vise à récolter des fonds qui serviront à financer des projets en Afrique dans le cadre de ''L'accord sur les gorilles''.
Article publié le 16 janvier 2009