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Actu-Environnement

L'État investit dans un fret ferroviaire en sursis

Transport  |    |  N. Gorbatko

200 millions d'euros : c'est le soutien annuel que recevront les opérateurs du fret ferroviaire, de la part de l'État, à partir de 2025, a annoncé Clément Beaune, ministre chargé des Transports, mardi 23 mai. Actuellement fixée à 170 M€, cette enveloppe augmentera en effet de 30 M€ et sera sécurisée jusqu'en 2030, au moins, « pour donner de la visibilité » à ce secteur qui consomme six fois moins d'énergie que la route.

L'État complètera cette aide par un investissement de 4 milliards d'euros dans les infrastructures, entre 2023 et 2032, dont 2 milliards dans le cadre des plans État-Région. Cet appui devrait notamment servir à la remise à niveau de certaines gares, à l'aménagement du réseau des petites lignes et des voies de services, aux équipements... De quoi faire cohabiter plus harmonieusement le trafic des voyageurs et celui des marchandises. L'objectif du gouvernement est toujours de doubler la part modale du rail à ce même horizon 2030. Une part en croissance, pour la première fois depuis dix ans, a souligné le ministre.

L'avenir de cette filière reste malgré tout plus qu'incertain, puisque suspendu à la décision de la Commission européenne de sanctionner ou non ce qu'elle considère comme des aides d'État non conformes aux règles de l'Union, sur la période 2007 à 2019. Dans son viseur, notamment : l'annulation de la dette de la filiale du groupe SNCF, chiffrée à 5,3 milliards d'euros. Si elle décidait de récupérer la totalité de la somme, cela signifierait la liquidation de la filiale, prévient-on au ministère des Transports. En phase de négociation avec la Commission et pour montrer sa bonne volonté, celui-ci envisage la création d'une nouvelle entité contrôlée majoritairement par la SNCF, mais susceptible d'ouvrir son capital au privé. Elle ne conserverait que 80 % de l'activité actuelle de Fret SNCF : la « gestion capacitaire », c'est-à-dire les trains composés avec les wagons de ses clients.

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