L'Anses vient de publier une étude complémentaire sur les risques auxquels sont exposés les égoutiers. Elle s'intéresse cette fois aux agents biologiques potentiellement présents dans l'air des égouts. Les résultats de cette campagne confirment que le réseau de collecte est un milieu insalubre, constat déjà réalisé lors de l'analyse des données d'exposition à des polluants chimiques publiée en juin 2016.
Les résultats de cette nouvelle étude mettent en évidence, dans l'air des égouts, des concentrations en endotoxines et flores microbiennes importantes. Certaines tâches apparaissent particulièrement exposantes, notamment les travaux d'extraction de bassin de dessablement ainsi que le nettoyage à haute pression.
L'agence met donc à jour ses recommandations pour protéger les salariés exposés : aération des espaces avant intervention, meilleure coordination des équipes pour limiter la présence de plusieurs agents au même endroit, augmentation des fréquences de curage pour limiter les endotoxines et les bactéries, ou encore accentuation de la rotation des équipes.