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Actu-Environnement

Apiculture : les conditions d'aide sont révisées

Agroécologie  |    |  L. Radisson

Une circulaire du ministre de l'Agriculture datée du 4 septembre supprime l'aide à la reconstitution du cheptel, prévue dans le cadre du programme apicole français, et modifie celle liée au développement du cheptel.

Cette dernière, mise en place par FranceAgriMer, vise à "assurer le maintien des exploitations apicoles sur le territoire et (…) conforter non seulement une production de miel suffisante mais également une activité de pollinisation indispensable à la biodiversité", explique le ministère de l'Agriculture.

Pour présenter une demande, l'apiculteur doit être affilié à l'Amexa (1) ou payer une cotisation à la MSA (2) , détenir un minimum de 70 ruches et présenter un projet prévisionnel d'un minium de 1.000 € HT de dépenses éligibles. Les demandes doivent être déposées avant le 15 décembre 2012 ou le 15 avril 2013.

Le montant de l'aide de FranceAgriMer consiste en une prise en charge forfaitaire, à concurrence de 3.000 € d'aide par exploitation, dans les conditions suivantes : 20 € HT pour une ruche vide neuve, 15 € HT pour une ruche vide d'occasion, 13 € HT pour une ruchette vide neuve, 10 € HT pour une ruchette vide d'occasion, 30 € HT pour un essaim et 8 € HT pour une reine.

1. Assurance maladie des exploitants agricoles2. Mutualité sociale agricole

Réactions2 réactions à cet article

A bas les "petits".
En mettant un seuil d'intervention à 70 ruches, supérieur à la taille moyenne des exploitations en France, ce texte favorise les grosses exploitations. Comme quoi même pour les abeilles l'argent va à l'argent. Et aprés on s'étonnent de la désertification de nos campagnes.

Duport Claude | 14 septembre 2012 à 09h04 Signaler un contenu inapproprié

Donc, locavore...acheter aux petits producteurs locaux...
Comme disait Coluche, il suffit que l'on achète plus le produit pour qu'ils ne nous le vendent plus.
Les gros pourront toujours faire du miel, s'ils en vendent moins voir plus du tout, ils ne pourront pas maintenir leur grosses exploitations et auront moins d'aides.
Le petit producteur vivra mieux, aura son petit bénéfice sur lequel il paye très peu d'impôts. Moins d'impôts, moins de rentrées, moins d'aides.
Le consommateur a dans ses mains l'arme absolue contre le profit. Il faut l'utiliser. Et sur tous les fronts....
C'est David contre Goliath. On connait la fin de l'histoire....

fab08022 | 14 septembre 2012 à 19h12 Signaler un contenu inapproprié

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