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Actu-Environnement

Île de Noirmoutier (Vendée) : pas d'éoliennes offshore selon Nicolas Sarkozy

Energie  |  

Alors que le très attendu appel d'offres pour l'éolien offshore n'a toujours pas été lancé, Nicolas Sarkozy a adressé un courrier le 12 novembre dernier à Philippe de Villiers pour lui annoncer que le projet d'installation d'un parc d'éoliennes offshore au large de la Vendée était rejeté : ''j'ai pris bonne note de votre avis concernant le projet d'éoliennes au large de l'île de Noirmoutier. Je vous informe que le gouvernement a décidé de ne pas retenir la zone au large de l'île de Noirmoutier'', écrit le chef de l'Etat à l'ancien président du Conseil général de Vendée, qui a mené une véritable campagne contre ce projet (1) .

Initié par le groupe allemand WPD, le projet portait sur une centaine d'éoliennes, pour un investissement de près d'1,5 milliard d'euros. Il avait recueilli de nombreux soutiens, notamment le Conseil régional des Pays de la Loire et le comité régional des pêches, mais en juin dernier, le préfet des Pays de la Loire a classé cet espace maritime parmi les zones prioritaires.

Depuis le printemps 2009, des instances de concertation et de planification rassemblant l'ensemble des parties prenantes et des usagers de la mer ont été mises en place pour chaque façade maritime (Bretagne, Pays de la Loire, Haute-Normandie, Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d'Azur) afin de définir les zones propices à l'installation d'éoliennes en mer. Après validation par les services de l'Etat, ce zonage doit servir de base à l'appel d'offres de 3.000 MW d'éolien offshore d'ici 2015, annoncé pour fin octobre mais toujours attendu...

1. Dans son édition d'avril 2010, le Journal de la Vendée - bimestriel officiel du Conseil général présidé alors par Philippe de Villiers - a publié un article intitulé ''L'éolien en mer ou l'océan défiguré''.
https://www.actu-environnement.com/dit-aujourdhui/4-2.html

Réactions7 réactions à cet article

laisser nos iles tranquilles ,il y a déjas assez de dégâts architecturaux sur le littoral Français ,de plus un parc d'éolienne est un danger pour la navigation ,un plan de zonage s'impose à condition qu'il soit élaboré par des connaisseurs et avec l'avis des locaux

capitain crevette | 29 novembre 2010 à 19h31 Signaler un contenu inapproprié

Une décision courageuse du Président ... et conforme à la défense de l'environnement.
Pourquoi ce silence des écologistes et de Nicolas Hulot sur une décision qui est pourtant, pour ce cas précis, conforme aux vœux de la très large majorité de nos concitoyens.
Les verts / europe écologie doivent-ils déjà ménager leur partenaire électoral socialiste pour espérer obtenir un strapontin ? C'est triste mais cela illustre malheureusement la limite entre les discours et la réalité lorsqu'un mouvement écologiste se transforme en parti politique.

Rene | 01 décembre 2010 à 10h54 Signaler un contenu inapproprié

Quand on constate que nos trois mille éoliennes et les dizaines de milliards qu'elles ont coutés n'arrivent pas à fournir 1 % de l'électricité quand on en a besoin, alors laissez nous nos paysages.
Bravo à cette décision intelligente.

micocharly | 02 décembre 2010 à 07h06 Signaler un contenu inapproprié

Micocharly, combien ont couté nos belles centrales nucléaires, en prenant en compte la R&D et en estimant le coût réel d'un démantellement et d'un vrai traitement des déchêts (l'enfouissement, beau cadeau pour les prochains) et surtout combien ont-elles coûté à la collectivité ?
Je ne m'étendrais pas sur l'impact de cette électricité peu chère sur nos modes de consommation depuis les années 70 (installation tout électrique dans des bâtiments mal isolés...)

Rene, dire que Europe écologie ne fait pas son job quand nous avons une belle action de rapprochement UMP/MPF. Quitte à chercher le mal, autant le faire pour tous. Et si les écologistes gardent le silence c'est peut-être tout simplement parce que via les études d'impacts, les projets éoliens en France sont déjà correctement bordé, du point de vue environnemental. Contrairement à une décision qui apparait comme "personnel" et donc partiale, mais au bout de 3 ans on s'habitue. Décision courageuse et conforme à la défense de l'environnement ? Opération politique et défense d'intérêt personnel éventuellement du paysage, et encore...

Capitain crevette, les îles en questions seront les premières touchées par les effets d'un réchauffement global, c'est donc dans leur intérêt.
L'éolien fait partie des solutions (entre autre) et l'éolien en mer encore plus (on limite surtout les effets de fluctuations tant décriés par les anti éoliens). Enfin les zonages et autres prise en compte des activités font partie des études imposées

Tombour | 02 décembre 2010 à 11h13 Signaler un contenu inapproprié

Tombour :
Le nucléaire n'est la tasse de thé de personne je pense, hors quelques uns qui passent à la caisse (Comme le SER pour l'éolien d'ailleurs) mais au moins il envoi de kwh sur le réseau, lui.

micocharly | 02 décembre 2010 à 12h04 Signaler un contenu inapproprié

Oui l'éolien n'envoie pas d'électricité sur le réseau, c'est bien connu...
Pour la première fois cette année, la présence des Enr ont permis que le coût englobé par la CSPE soit inférieur à celui des coûts moyens qu'auraient dû être payés pour acheter l'électricité dans les moments où les appels de puissance ont été les plus forts. Et cela est dû à ... l'éolien en très grande partie.
Nous avons 3 bassins de vent en France, c'est une chance pour l'éolien terrestre car on a ainsi une certaine continuité de potentiel (encore faut il qu'il y ait une bonne répartition des éoliennes sur le territoire) et un immense littoral représentant un potentiel considérable, d'autant plus que cette ressource est beaucoup moins fluctuante (comme dit dans le post précédent). On se plaint que l'éolien ne produit pas correctement (ce qui est faux cette année, économiquement) tout en empêchant son déploiement au niveau nécessaire à son efficacité.

Tombour | 03 décembre 2010 à 13h41 Signaler un contenu inapproprié

Merci Tombour, je suis convaincu par cette argumentation en béton. Non il n'est pas du tout connu que nos 3 000 et quelques éoliennes et leurs 5322 MW de puissance installée ne servent à rien, particulièrement en ce moment.
D'ailleurs, c'est faux, l'éolien envoie entre 0 et 1 % de la production. Pour les milliards investis et les ponctions sur notre facture EDF, c'est pas mal ! Le nombre de kwh qu'elle permettent de ne pas acheter (en gros entre 500 et 1 000 MW et encore, il y a tant de paramètres...) met ces kwh nettement au-dessus du prix de l'or.
C'est vrai qu'on travaille pour l'avenir... OK donc basta des considérations bassement financières.

Au fait, il y en a déjà des éoliennes dans les fameux trois "gisements" de ventilation qui souvent, les coquins, sont tous en grève à la fois.

À noter : les ENR, c'est d'abord et avant tout l'hydraulique, qui lui évidemment est capital dans le mix, notamment en heures de pointe. Le solaire est nul, un peu plus que l'éolien c'est vrai. Quand on aura 10 000 éoliennes, tout sera changé c'est sûr. Il n'y a qu'à tirer les courbes actuelles pour constater le contraire.
Dommage !

micocharly | 03 décembre 2010 à 17h04 Signaler un contenu inapproprié

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