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Arctique : l'Union européenne lance une consultation sur sa future politique

Gouvernance  |    |  L. Radisson

« Mener une large réflexion sur la politique arctique de l'UE face aux nouveaux défis et perspectives dans la région, notamment sur [ses] ambitions dans le cadre du pacte vert pour l'Europe ». Tel est l'objet de la consultation publique (1) que la Commission européenne et le Service européen pour l'action extérieure lancent jusqu'au 6 novembre 2020.

« L'Arctique est une frontière qui évolue rapidement dans les relations internationales. Le changement climatique modifie la région de façon spectaculaire et renforce son importance géopolitique, et plusieurs acteurs entrevoient de nouvelles perspectives économiques et stratégiques dans le Grand Nord », explique Josep Borell, haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la sécurité.

Les questions relatives à l'Arctique couvrent un large éventail de problèmes, rappelle l'exécutif européen : changement climatique systémique, augmentation de la pression environnementale, conséquences de la fonte des glaces dont les dommages aux infrastructures, défis socio-économiques, question de sûreté et de sécurité, géopolitique.

La consultation doit permettre de réexaminer les trois priorités de l'actuelle politique de l'UE, exposée dans une communication de la Commission du 27 avril 2016 : lutte contre le changement climatique et sauvegarde de l'environnement, développement durable dans et autour de l'Arctique, coopération internationale sur les questions touchant à cette région du globe. « La science, l'innovation et un soutien fort en faveur de la coopération multilatérale sous-tendent l'approche de l'UE à l'égard de l'Arctique », explique l'exécutif européen.

1. Accéder à la consultation
https://ec.europa.eu/eusurvey/runner/EUArcticConsultation2020

Réactions7 réactions à cet article

la sécheresse 2020 a commencé depuis un mois et elle sera pire que 2019 et vous n'en parlez pas ...
les gaz à effet de serre ont aussi un effet parasol, et ça change toute la compréhension du dérèglement climatique !
Dans les zones tempérées (mers et vastes forets) la quantité de vapeur d’eau augmente proportionnellement à la chaleur et le climat se régule tout seul : baisse de la radiation solaire atteignant les sols, évacuation de la chaleur par l’évaporation (60%) et albédo faible (diminution de l’effet de serre) ! Dans les zones couvertes d’eau ou de végétation les montées en température sont amorties !

Dans les zones sèches la quantité de vapeur d’eau est faible et n’augmente pas proportionnellement à la chaleur, il n’y a pas d’évaporation donc il y a stockage de chaleur dans les sols, les surfaces claires augmentent l’effet de serre (albédo plus fort) , et les surfaces sombres stockent plus de chaleur (albédo faible) ! Dans les zones sèches les montées en température sont exponentielles !

C’est la coupure du cycle de l’eau sur les continents l’été (donc la dé-végétalisation) qui dérègle le climat ! Donc l’évaporation n’est pas un problème pour le climat c’est même LA solution !


http://pasdeclimatsanseau.unblog.fr/2020/06/25/impact-du-taux-de-vapeur-deau-dans-latmosphere/

Les sécheresses ne sont pas provoquées par le dérèglement climatique mais le dérèglement climatique est provoqué par les sécheresses !
https://www.mediaterre.org/actu,20200624084144,1.html

laurent | 21 juillet 2020 à 08h59 Signaler un contenu inapproprié

Cher Laurent,

Sincères compliments pour cette réaction:

- pour ses fondements scientifiques incontestables, rationnels et méthodiques et pour l'énoncé de vos sources;
- parce qu'elle permet d'examiner la question des gaz à effet de serre sous un autre angle, trop peu souvent utilisé.

L' "effet parasol" est la diffusion du rayonnement solaire vers l'espace par les "aérosols" en altitude (ici, gaz carbonique et vapeur d'eau) qui ainsi contribue au refroidissement des couches inférieures de l'atmosphère et des sols.

Ce phénomène est apparemment peu ou pas pris en compte par les milliers de scientifiques qui travaillent aux rapports très étoffés du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat. Il conviendrait que les paramètres "effet parasol" soient mieux considérés, étudiés et introduits dans les équations dont se dote cet organisme, car cet "effet parasol" entrainerait un refroidissement, alors que l' "effet de serre" provoquerait un réchauffement des températures sur la Terre.

Il est bien sûr nécessaire, pour des raisons autres que météorologiques, de ne pas surcharger encore plus l'atmosphère en gaz carbonique. Mais il n'y aurait, bien au contraire, aucun inconvénient à y augmenter la quantité de vapeur d'eau (formation de nuages, plus de précipitations attendues).

L'évaporation de l'eau depuis les surfaces terrestres immergées mériteraient donc d'être favorisée. Comment s'y prendre: Réserver l'eau des crues en hiver en prévision des périodes estivales.

(...)

Euplectes | 21 juillet 2020 à 18h57 Signaler un contenu inapproprié

(...)

La mise en place de nombreux ouvrages de retenues et zones humides me paraît, pour cette raison, éminemment souhaitable et recommandable.
Et si les retenues et zones humides venaient à s'assécher, nous ne pourrions que constater que le débit d'amont ou bien la nappe d'accompagnement du cours d'eau, ne suffiraient plus à les alimenter. Car si le cours d'eau tarissait en amont, ou bien, comme on se plait à nous le proclamer quelquefois, si l'évaporation sur la retenue ou sur la zone humide les asséchait, l'aval ne serait pas mieux traité.

Cher Laurent, j'ai plaisir à relever que vous ou moi ne sommes ni des Pangloss ni des Candide (Pangloss était un oracle dans un château de Westphalie qui enseignait la "métaphysico-théologo-cosmologie"). Pangloss fut un modèle de Candide selon Voltaire). Nous ne prétendons pas affirmer que "tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles". Nous voulons simplement utiliser nos seules ressources, intellectuelles, factuelles, et notre connaissance du terrain, pour aider à surmonter la crise de l'eau qui se profile.

Bien à vous,

Euplectes

Euplectes | 21 juillet 2020 à 19h37 Signaler un contenu inapproprié

@ Euplectes : il faut faire du biomimétisme et copier notre modèle climatique : la foret de feuillus ! 70% des pluies sont consacrées à l'alimentation du cycle par rétention d'eau dans les sols, c'est la biomasse qui retient l'eau ! plus les sols sont riches en biomasse et plus ils peuvent produire et s'enrichir !
Quand on dit que les sols agricoles se minéralisent c’est qu’ils perdent leur biomasse et ils perdent leur biomasse parce qu’ils n’en fabriquent pas assez ! Sans biomasse les sols deviennent trop perméables, les eaux qui alimentent les nappes phréatiques ne sont pas assez filtrées et les cultures manquent rapidement d’eau. La période idéale pour faire de la biomasse (et donc de la photosynthèse) c’est l’été mais pour cela il faut de l’eau, comme en France on diminue les surfaces irriguées de 10% par an pour alimenter des villes qui ne recyclent pas l’eau on amplifie la désertification, on s’attaque sérieusement à notre sécurité alimentaire , on détruit la biodiversité (un sol sec c’est un sol mort) et on en arrive même à dérégler le climat.

actuellement les rivières françaises rejettent entre 50 et 70% des pluies alors qu'il ne faudrait jamais dépasser les 30% !

laurent | 21 juillet 2020 à 22h10 Signaler un contenu inapproprié

@ euplectes : merci pour votre réponse. comme le dit si bien Idriss Aberkane "la nature est une bibliothèque, lisez là au lieu de la laisser bruler"
J'ai la chance d'avoir fait deux métiers en contact direct avec le climat : l'agriculture et l'aéronautique, et c'est par la synthèse des deux que je peux démontrer qu'il faut procéder par biomimétisme pour sauver la planète en copiant l'écosystème forestier (qui est en place depuis des millions d'années et que nous avons supprimer pour cultiver et bâtir des villes !)
La photosynthèse c'est l'énergie du vivant, quand l'été on laisse des millions d'hectares sans végétation, non seulement le climat se dérègle mais c'est tout le vivant qui disparait !
effectivement il faut verdir massivement la France mais en priorité l'été donc au rythme des forets de feuillus !

laurent | 22 juillet 2020 à 09h33 Signaler un contenu inapproprié

Cher Laurent,

Oui. L'imitation des processus mis en oeuvre par la nature a ceci d'autant plus positif et prometteur que ces processus ont fait leurs preuves depuis très longtemps.

Un contre-exemple: L'impéritie de l'homme dans sa gestion de nos forêts. Voyez plutôt:
En France métropolitaine (551500 kilomètre-carrés), la forêt occupe actuellement 170 000 kilomètre-carrés. Depuis 30 ans, la surface de la forêt française a augmenté de 0,7% par an et couvre environ 31% du territoire (sources: Office national des forêts). Constat encourageant en ce qui concerne les résultats des efforts
de boisement, de reboisement et d'amélioration. Magnifique substrat que ces bois immenses, assurant leur rôle dans le cycle de l'eau depuis de nombreux millénaires.

Revers de la médaille: Est venue se greffer, depuis plusieurs décennies, une volonté farouche et sans précédent d'amplifier la valorisation (entendez: les rendements à l'hectare), estimant nos forêts fortement sous-exploitées (entendez: nos forêts ne produisent et ne rapportent que bien trop peu).
En conséquence, remplacement des taillis sous futaie par des futaies régulières, parcelles en coupe à blanc réglée et planifiée, élargissements des allées, contre-allées, chemins, rond-points pour faciliter l'accès aux gros engins de coupe et de débardage, mise à la coupe des arbres dès 30 cm de diamètre (plus faciles à transporter et à débiter).

(...)

Euplectes | 22 juillet 2020 à 16h46 Signaler un contenu inapproprié

(...)

Sachant qu'un chêne, pédonculé ou sessile, met de 120 à 150 ans pour atteindre son diamètre de 1 mètre à hauteur d'homme, traditionnellement attendu pour le destiner au bois d'oeuvre.

"Valorisation" rimait donc - et rime toujours - avec productivité au sens de productivisme, vu le degré excessif où la plaçaient ses zélateurs. Pauvre nature, pauvre biomimétisme!

Il y aurait lieu de tempérer avec détermination ce travers de productivisme forestier, qui confinerait au funeste s'il se maintenait, car il met en difficulté le fonctionnement du cycle de l'eau, assuré notamment par le principal poumon de la France, de l'Union européenne et de la planète.
Par la même occasion et pour les mêmes raisons de fond, il y aurait lieu de se placer en situation de mieux inciter à boiser, reboiser ou cultiver nos friches et de planter ou replanter nos haies. Ceci pour tempérer un certain productivisme en matière d'agriculture.

Cher Laurent, vous semblez bien connaître ces dossiers. Il me serait agréable de poursuivre ces échanges.

Bien à vous,

Euplectes

Euplectes | 22 juillet 2020 à 17h18 Signaler un contenu inapproprié

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