En 2019, 97 publicités liées à la thématique environnementale ont été classées en « manquements » et en « réserves », soit 11,6 % des publicités examinées par l'Autorité de régulation professionnelle de la publicité (Arpp). Le taux de conformité « est en nette baisse par rapport à celui du précédent bilan et atteint le niveau le plus bas depuis 2010 », déplore l'Arpp, qui a publié le dixième bilan d'application de sa recommandation « développement durable ».
Les principaux manquements concernent le vocabulaire utilisé, l'emploi de signes, labels, logos, symboles, auto-déclarations inappropriés, ainsi que des allégations erronées relatives à l'impact « éco-citoyen » d'un produit.
Le bilan, issu d'un travail de l'Arpp et de l'Agence de la transition écologique (Ademe), s'appuie sur l'examen de 26 120 publicités éditées en juin, septembre, octobre et novembre de l'année 2019. Ces publicités ont été diffusées sur les bannières web, les insertions presse, l'affichage national, les posts Facebook et, élargi pour cette analyse, aux films publicitaires diffusés sur la plateforme YouTube. « Huit-cent-trente-trois publicités sont liées à la thématique environnementale, [soit un] taux de 3 %, stable par rapport aux années précédentes. »
Par ailleurs, 8 237 avis avant diffusion ont été rendus par l'Arpp en 2019, parmi lesquels 946 ont fait l'objet de demandes de modifications, dont 23 sur le fondement de la recommandation « développement durable ».