Il sera donné satisfaction à la maire de Paris, Anne Hidalgo, et à la présidente de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, concernant la consultation de leur collectivité sur les mesures à prendre en cas de pics de pollution. C'est ce qu'indique un communiqué du ministère de l'Environnement, publié lundi 11 avril au soir.
Les deux élues locales avaient vivement réagi à la publication, samedi 9 avril, de l'arrêté interministériel qui révise les procédures en cas de pics de pollution atmosphérique. Ségolène Royal avait précisé que cet arrêté permettait de déclencher plus rapidement des mesures d'urgence, de les maintenir sur plusieurs jours et de mieux associer les collectivités territoriales. "Malgré les annonces, aucun pouvoir de décision n'est donné aux collectivités locales : le préfet reste seul décisionnaire", avait réagi Anne Hidalgo. Quant à Valérie Pécresse, qui présentait les grandes lignes du futur plan régional d'action pour la qualité de l'air, elle avait jugé ce texte "scandaleux".
Le ministère de l'Environnement précise, à l'attention d'Anne Hidalgo, que le préfet devra suivre la demande des élus "car c'est l'esprit de ce texte : être efficace pour une meilleure qualité de l'air". Il indique qu'une instruction d'application sera prise en ce sens. Quant à la demande de Valérie Pécresse, il précise que la présidente de région sera consultée en tant que présidente du Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif). Toutefois, "pour lever toute ambiguïté, un arrêté complémentaire précisera que la présidente de région est également consultée", annonce le ministère.