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Actu-Environnement

Deux arrêtés organisant la destruction de 24 loups sont publiés

Agroécologie  |    |  C. Chazal

Le nombre maximum de spécimens de loups dont la destruction pourra être autorisée, pour la période 2014-2015, a été fixé à 24 par un arrêté du 30 juin 2014, publié aujourd'hui 4 juillet au Journal officiel. "L'année dernière, nos associations avaient déjà dénoncé le choix du nombre plafond, excessif, irréaliste et inatteignable", indique Jean-David Abel, de France nature environnement (FNE). Ce nombre pourra être révisé après avis du Conseil de protection de la nature, dans la limite de douze spécimens supplémentaires. Selon Jean-David Abel, "renouveler ce choix avec une possible augmentation en cours de saison, sans en préciser les conditions, relève de la communication de court terme et non de la proposition d'une perspective pérenne".

La priorité aux éleveurs

Mais "les dommages aux troupeaux restent trop importants : même si pour la première fois, ils n'ont pas augmenté entre 2012 et 2013, plus de 6.000 animaux d'élevage ont été victimes du loup en 2013", indique la ministre de l'Ecologie dans un communiqué du 28 juin. Sur cette question, FNE soutient que l'Etat n'œuvre pas en faveur de la coexistence de l'homme et du grand carnivore : "Nous regrettons que l'Etat privilégie une politique de gestion du loup avec comme affichage prioritaire la destruction d'individus, sans, en parallèle, mettre tout en œuvre pour que la présence de l'espèce soit admise par ses détracteurs", déclare l'association. Ainsi, FNE appelle à une amélioration des mesures de protection des troupeaux.

Renforcer le plan Loup

Ségolène Royal juge nécessaire de renforcer l'efficacité du Plan Loup adopté en 2013 afin de procéder à des prélèvements "dans les zones où les dégâts sont importants" : "en 2013, 8 prélèvements de loup seulement ont été effectués (4 loups ont par ailleurs été victimes de braconnage), alors que le quota permettait jusqu'à 24 prélèvements", relève la ministre.

Un autre arrêté du 30 juin, publié aujourd'hui, dresse la liste des départements dans lesquels peuvent être délimitées les unités d'actions, prévues par l'arrêté du 15 mai 2013 fixant les conditions et limites dans lesquelles des dérogations aux interdictions de destruction peuvent être accordées par les préfets. Parmi les 20 départements, on trouve les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes Alpes, les Alpes maritimes, les Pyrénées-orientales, la Savoie, les Vosges, le Var ou encore l'Ardèche. "Alors que le loup vient à peine d'effectuer son retour en Ardèche, dans l'Ariège, l'Aude, les Bouches-du-Rhône, la Haute-Saône, la Haute-Marne et la Meuse, l'Etat y autorisera des tirs de prélèvement", réagit Jean-David Abel suite à la publication des arrêtés. Les deux arrêtés du 30 juin sont de nature à "remettre en question l'extension géographique de l'espèce" et se situent "très loin de la gestion adaptative prévue dans le cadre du Plan national Loup", ajoute-t-il.

Réactions3 réactions à cet article

Le Ministère avait mis en ligne une consultation publique à propos de ces arrêtés : je me demande si les avis ont été lus, car la majorité était contre! à quoi rime ces mascarades?
Il suffit de voir les hauteurs de filet mis en place pour savoir que ces protections sont inadéquates , un chien les saute!( l'Allemagne préconise un filet >1,20 pour les indemnisations! pourquoi?)

Une autre consultation publique est en cours sur la méthode des tirs :
notre Ministre Madame Royale va-t-elle en tenir compte cette fois????

danielle | 04 juillet 2014 à 17h29 Signaler un contenu inapproprié

Le jour où il suffira d'une majorité sur le web pour emporter une décision ministérielle, on pourra dire qu'il n'y a plus d'Etat.

Arclan 62 | 07 juillet 2014 à 16h02 Signaler un contenu inapproprié

Les scientifiques de salon feraient mieux de défendre la veuve et l'orphelin au chaud dans leur fauteuil ou de venir enterrer les moutons de les achever avant de préférence .La dérive ecolocratique augmente citoyens revenez a la réalité il n'y a pas de menaces sur le loup il en reste des milliers ils sont trés bien en laponie.Passer par le web pour décider exprime la lâcheté de nos politicards la vox populi n'est pas la vox dei et quand on prétend gérer la France on doit avoir du courage voir des compétences

FIRMINOU | 09 juillet 2014 à 09h38 Signaler un contenu inapproprié

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