L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) "considère que l'Organisation Iter doit renforcer la surveillance de l'ensemble des intervenants", a-t-elle indiqué, vendredi 24 janvier.
"Les inspecteurs ont en effet noté des dysfonctionnements", après qu'ils ont réalisé mi-décembre une première inspection à l'étranger, dans l'usine d'un industriel italien chargé de la fabrication de certains secteurs de l'enceinte à vide. Ces dysfonctionnements "n'ont pas d'influence sur la sûreté de l'installation, dans la mesure où les fabrications n'ont pas encore commencé".
Par ailleurs, à cette occasion, l'ASN présente la chaîne de sous-traitance de ce projet de fusion nucléaire. L'Organisation Iter est l'exploitant nucléaire, responsable de la sûreté de son installation. L'"agence domestique européenne", chargée de la fourniture de la partie de l'enceinte à vide fabriquée en Europe, constitue le sous-traitant de rang 1. Le consortium industriel italien est le sous-traitant de rang 2 et les sous-traitants et fournisseurs du consortium industriel constituent les sous-traitants de niveau 3 et supérieurs.